Un héritage indélébile à l'empreinte inimitable

• Bouge pas !!! Alors c'est toi qui a tué le chef, espèce de salaud.


• ...


• Liquid ?! Non, c'est pas lui. BOUGE PAS !!!!


• C'est la première fois que vous tenez quelqu'un en joue, vos mains tremblent.


• ...


• Alors la bleusaille, tu sais tirer ?


• Fais gaffe, j'suis pas une bleue.


• Tu mens, ce regard nerveux, la peur dans tes yeux. Tes yeux sont ceux d'une bleue, plus bleue que le ciel, et tu n'as jamais tué j'parie.


• Tu parles trop.


• T'as même pas enlevé la sécurité la bleue


• J'SUIS PAS UNE BLEUE !


• Tu n'es pas une des leurs, toi.


• Ouvre cette porte. Tu dois bien avoir une carte, non ?


• Pourquoi ?


• Pour qu'on puisse se tirer d'ici.


• Ah, on risque d'être un peu retardé. T'attends quoi, ne réfléchis pas. TIRE !

Une perfection signée Hideo Kojima !

« - Ici Snake, colonel, est-ce que tu m'reçois ?
- 5 sur 5, quel est t'as situation ? » Première réplique de l'expérience videoludique la plus dingue de tous les temps !
Ah lalala ! Sacrebleu de nom d'un chien, quelle jubilation ! Aujourd'hui je vous emmener à la découverte d'un chef-d'œuvre à couper le souffle qui a littéralement chamboulé ma perception du jeu vidéo. Une expérience jouable qui va bien au-delà de l'étiquette de simple divertissement, qui défie toutes les attentes au point de redéfinir l'art interactif, à travers un périple immersif où l'action effrénée se mêle à une intrigue complexe, le tout sublimé par une réalisation d'une excellence rare, à laquelle se joint même un fil d'humour incroyable :
« Au fait docteur, je sais que vous allez être déçu, mais j'ai réussi à garder mes clopes !!
- Comment avez-vous fait ?
- DANS MON ESTOMAC... »
Attachez vos ceintures et bienvenue dans l'univers captivant de "Metal Gear Solid" !

Metal Gear Solid est un jeu vidéo emblématique qui a laissé une empreinte indélébile dans l'industrie du jeu vidéo. Son apparition en 1998 sur PlayStation 1 a provoqué une véritable révolution dans le genre de l'infiltration, repoussant les limites et instaurant de nouveaux critères narratifs inspirés du cinéma. Acclamé par les critiques, il connu un grand succès commercial au point d'ouvrir la voie à une franchise de jeux vidéo bien connue, comprenant plusieurs suites et spin-offs, établissant la renommée de cette licence. Ce qui rend Metal Gear Solid si fascinant, c'est son récit captivant et complexe, fruit de l'imagination de son créateur Hideo Kojima. L'histoire entremêle habilement des éléments politiques, des manipulations génétiques et des questionnements existentiels. Le scénario est d'une densité remarquable, regorgeant de rebondissements et explorant des thématiques profondes telles que la guerre, la moralité et les répercussions des choix individuels. On incarne Solid Snake : « C'est facile d'oublier ce qu'est un crime au milieu d'un champ de bataille », un soldat d'élite, qui doit infiltrer une base militaire située sur l'île de Shadow Moses en Alaska, où un groupe terroriste a pris le contrôle du Metal Gear, une arme de destruction massive redoutable. En avançant dans le jeu, on se retrouve emporté dans une intrigue captivante qui nous propulse dans une aventure épique d'une intensité inouïe. Les révélations se succèdent, les rebondissements s'enchaînent et notre curiosité est sans cesse piquée. C'est une expérience qui dépasse toutes les attentes, une proposition audacieuse qui a réussi à me captiver de manière inoubliable.

Le gameplay repose de manière magistrale sur l'art subtil de l'infiltration et de la stratégie. Il nous faut nous faufiler habilement à travers des environnements labyrinthiques, en évitant les sentinelles avec ingéniosité et en exploitant une pléthore de gadgets et de tactiques pour avancer, à travers une prise en main relativement facile. L'approche furtive est des plus gratifiantes, incitant les joueurs à ourdir des plans minutieux et à éviter les confrontations frontales. Le jeu regorge également d'une myriade de mécanismes ingénieux, tels que se dissimuler dans des cartons, utiliser des rayons x, des détecteurs de mouvement ou encore résoudre des énigmes et même tendre des embuscades en faisant volontairement du bruit, ce qui ajoute une profondeur et une diversité exquises au gameplay. Sachant que même le boîtier du jeu s'avère utile : « Sa frequence est au dos de la boite du CD ! » Dans mes souvenirs, je me revois en train de fouiller frénétiquement mon inventaire, perplexe et me demandant : "Mais de quel CD parle-t-il, bon sang ?!"
On se régale de nombreuses armes tels que le SOCOM, le FAMAS, le PSG-1, les grenades (fumigènes, explosives, aveuglantes, C4 et Claymore), le lance-roquettes, puis mon préféré : le Nikita, un lance-missiles télécommandé décidément bien utile. Les graphismes pour l'époque étaient impressionnants ! Les environnements regorgeaient de détails et les modèles de personnages étaient animés avec une grande finesse, plongeant ainsi le joueur au cœur de l'action. Les scènes cinématiques du jeu étaient véritablement saisissantes, avec des visuels soignés et des angles de caméra dynamiques. Cela conférait une dimension cinématographique à l'expérience de jeu, bonifier par une narration somptueuse avec des dialogues captivants, offrant l'illusion de participer à un film interactif :
« Là, devant toi, je peux enfin mourir. Depuis Zanzibar j'ai tiré ma révérence, ni totalement mort ni totalement vivant. Une ombre dans le monde de la lumière, mais bientôt... bientôt le bout du tunnel. »
On était littéralement absorbé par cet univers incroyable.
La musique de "Metal Gear Solid" est un véritable enchantement pour les oreilles, nous transportant dans un univers sonore époustouflant. Une bande-son tout simplement exceptionnelle, qui joue un rôle crucial dans l'immersion du joueur. Dès les premières minutes les compositions musicales nous régales avec des envolées lyriques extraordinaires. Chaque note et chaque mélodie contribuent à renforcer l'atmosphère du jeu, ajoutant une dimension émotionnelle et captivante à chaque moment du périple. Un véritable joyau contribuant à la mythologie légendaire du jeu vidéo, simplement inoubliable.

• Alors, le serpent est enfin sorti de son trou ? Es-tu prêt maintenant... mon frère ?


• Pourquoi tu m'appelles mon frère ? Qui diable es-tu ?


• Je suis TOI. Je suis ton ombre.


• Quoi?


• Demande au père que tu as tué. Je vais t'envoyer en enfer le rejoindre.

Impossible de parler Metal Gear Solid sans aborder ses personnages emblématiques qui se distinguent par leur charisme, leur développement approfondi et leurs motivations complexes. Ces qualités leur confèrent un attachement profond, une aura effrayante et une réalité saisissante, suscitant un véritable intérêt pour leur destinée, créant ainsi une expérience captivante et immersive. Solid Snake : « Dieu a le sens de l'humour... », alias "Snake Plissken" en hommage au personnage du film "New-York 1997" de John Carpenter, est un héros badass qui captive les joueurs dès le début de l'aventure. Son traitement traumatique habile lui confère une profondeur étonnante. Le récit entourant la création de celui-ci est tout bonnement formidable, entre le passif situé à Zanzibar, le projet "Enfant Terrible" consistant à cloner le légendaire soldat, Big Boss, pour produire une armée de super soldats génétiquement modifiés, ou encore le fameux virus FoxDie, spécialement conçu pour cibler et éliminer certaines personnes en utilisant des marqueurs génétiques uniques. Incarner Solid Snake est un véritable plaisir, nous plongeant dans son univers captivant. Snake peut compter sur le soutien de plusieurs alliés clés dans sa mission. Des alliés qui jouent un rôle crucial, fournissant des informations, un soutien tactique, des conseils techniques et des perspectives émotionnelles. Leur présence contribue à renforcer la profondeur de l'histoire et à aider Snake à surmonter les obstacles tout au long du jeu, à commencer par le fameux Colonel Roy Campbell : « Snake, qu'est-ce qui se passe ? Snake ? SNAKE !!! », le mentor de confiance, qui nous gratifie de nombreux moments intenses à travers le codec, un dispositif de communication essentiel que l'on utilise tout au long du jeu. On retrouve Mei Ling : « Je n'arrive pas a croire que le légendaire Solid Snake me drague », une analyste de données et experte en technologie qui nous aide à sauvegarder nos progrès. Aussi Naomi Hunter : « Si vous revenez intact, peut-être que je vous laisserai me fouiller jusqu'aux os », spécialisée dans les domaines de la génétique et de la médecine qui va nous faire les plus grandes révélations, notamment autour de son frère. Elle est émotionnellement complexe, portant le fardeau de son passé et de ses erreurs sur ses épaules. Vient le génial Otacon : « Est-ce que tu penses que l'amour peut apparaître même sur un champ de bataille ? », un ingénieur en armement nucléaire responsable de la conception du Metal Gear REX qui va devenir notre meilleur allié. Un personnage aussi froussard que valeureux. Enfin, la superbe Meryl Silverburgh : « Snake...fais moi l'amour ! Qu'est-ce qu'il y a, t'aimes pas les femmes ? », combattante qualifiée membre de l'unité FOXHOUND et nièce de Roy Campbell. Au cours du jeu, Snake développe une relation avec Meryl et ils travaillent ensemble pour échapper à la domination de Liquid Snake.

Accordons maintenant toute notre attention aux boss emblématiques qui ont grandement contribué à la renommée de Metal Gear Solid, en apportant des personnalités uniques à travers des combats mémorables. Revolver Ocelot : « Dégaine ! », tireur d'élite russe avec son revolver et sa tenue de cowboy qui se présente comme un adversaire redoutable, mais aussi comme le premier boss qu'on affronte. Un moment aussi mythique que culte. Psycho Mantis : « Tu es un joueur prudent, tu sauvegardes souvent », un ennemi effrayant et mystérieux doté de pouvoirs psychiques. Cet antagoniste est formidable, ayant la capacité de lire les pensées des joueurs et de prédire leurs mouvements, mais aussi d'éteindre votre écran. Pour le vaincre, le joueur doit débrancher sa manette de jeu PlayStation de la prise 1 et la brancher dans la prise 2 du contrôleur, ce qui lui empêche de lire vos mouvements. Une proposition unique ! Vulcan Raven : « SNAKE ! Il n'y a pas de serpent en Alaska ! », chef de guerre inuit avec sa sulfateuse imposante. Il n'est pas mon adversaire préféré mais offre une première confrontation entraînante dans un tank, puis une seconde avec une fin magnifique où il se fait emporter par ses corbeaux. On retrouve la chère et dure Sniper Wolf : « J'ai regardé la stupidité de l'humanité à travers le viseur de mon fusil », une redoutable tireuse d'élite kurde. Armée d'un fusil de sniper d'une précision redoutable, elle nous fait vivre un véritable enfer aux côtés de Meryl. Sniper Wolf est une adversaire redoutable que l'on affronte à deux reprises, et sa mort laisse un profond crève-cœur. En tant que joueur, j'ai ressenti pour la première fois une profonde tristesse à cause d'elle, particulièrement lorsque ses loups, accompagnés d'Otacon, pleurent sa disparition. Arrive le terrifiant Gray Fox : « Ni ami ni ennemi, je viens d'un monde où de telles épithètes n'ont aucune valeur », ancien membre de l'unité FOXHOUND. Sous la forme d'un ninja cyborg, avec son armure spéciale lui conférant des capacités surhumaines, il offre les séquences les plus effrayantes. Terminons par l'antagoniste principal, Liquid Snake : « Quel imbécile, il implorait la mort, la mort l'a exaucé. Tu vois Snake ? Tu ne peux protéger personne, pas même toi-même ! », qui incarne avec un charisme indéniable le frère jumeau tragique de Solid Snake. En tant que chef de la faction rebelle cherchant à s'emparer du Metal Gear REX, il se révèle être un adversaire inoubliable, offrant des moments dramatiquement grandioses. Un méchant complexe tellement génial !

Les séquences cultes et les affrontements épiques se succèdent à un rythme frénétique, le tout enveloppé d'une touche dramatique sublime qui envoûte le joueur. Il y a une pléthore de moments épiques, tant qu'il serait difficile de tous les énumérer, mais certains se démarquent instantanément. Chaque combat contre les boss offre une approche unique et mémorable. On ressent une énergie jouissive lors du combat contre Ocelot, une horreur palpable dans la célèbre séquence du couloir avec Gray Fox, une angoisse dramatiquement intense lors de l'affrontement avec Psycho Mantis, une tragédie poétique avec Sniper Wolf, et une véritable épreuve de force contre Raven. Chacun de ces combats incarne des moments marquants qui restent gravés dans nos souvenirs. Arrive alors le moment redoutable où Snake se fait capturer et torturer, créant une tension insoutenable dans le jeu. On nous met face à une situation déchirante : si nous mourons, nous perdons toute notre progression, nous incitant ainsi à parler, mais cela signifie également la mort de Meryl. Un choix inhumain qui nous confronte à une véritable dilemme. On peut également citer d'autres moments incroyables tels que l'affrontement contre l'hélicoptère et le combat épique contre le Metal Gear REX, tous deux pilotés par Liquid Snake. Ces séquences intenses apportent une dose supplémentaire d'action et d'excitation à l'expérience de jeu. Enfin le combat final entre Liquid Snake et Solid Snake. Un affrontement épique se déroulant sur le toit du Metal Gear REX, dans un environnement chaotique prêt à disparaître à tout moment, tandis que la vie de Meryl est en jeu. Dans cette scène grandiose, les deux hommes se défient torse nu, se livrant à un combat acharné à mains nues. « Le combat à mains nues est le combat roi. Qui compte sur une arme est un fou. » Un grand moment en tant que joueur ! Finalement, une course-poursuite haletante en voiture survient, menant à un final magnifique et chargé de sens. À cet instant précis, lorsque le générique de fin se dévoile, on saisit l'ampleur d'une expérience rare et inoubliable que l'on vient de vivre. On réalise que l'on vient de jouer à quelque chose d'exceptionnel, d'incroyable.

CONCLUSION :

Avec son scénario captivant, ses personnages emblématiques, ses combats épiques et ses moments inoubliables, Metal Gear Solid sur PlayStation 1, réalisé par le génial Hideo Kojima, offre une expérience de jeu unique en son genre. Le mélange de gameplay furtif et d'action intense, l'atmosphère immersive, l'attention portée aux détails, la réalisation hyper soignée, la narration complexe, les choix moraux difficiles, les musiques inoubliables et la profondeur de l'écriture se combinent pour créer un titre exceptionnel qui a captivé les joueurs du monde entier. Une genèse formidable ayant donné naissance à une véritable licence qui, même après toutes ces années, continue d'être considéré comme l'un des meilleurs jeux de tous les temps.

Un véritable chef-d'œuvre !

• Je suis née sur le champ de bataille. J'ai grandi sur le champ de bataille. Arme à feu, sirènes et hurlements... ils étaient ma berceuse... Traquée comme les chiens, jour après jour... poussée vers nos refuge déchiqueté... C'était... ma vie. Chaque matin, je me réveillais... et trouvais un peu plus de ma famille ou de mes amis morts à côté de moi. Je regardais l'aube... et priais pour passer la journée. Les gouvernements du monde ont détourné pudiquement les yeux. Mais à ce moment là... il est apparu. Mon héros... Saladin... il m'a sorti de tout ça...


• Saladin... Tu veux dire Big Boss?

Bonus :

Ma critique du jeu vidéo en duo sur la chaîne youtube de Venom-31 : https://youtu.be/B_oT_ydsrwk