Metal Gear Solid par Lonewolf
Metal Gear Solid. 3 mots qui m'ont fait découvrir un genre (les 2 premiers n'étant pas passés entre mes mains avant leur réédition dans MGS 3 Subsistence, avec en prime une VF. Merci à Kojima-San et Konami, là) et le premier exemple (le plus parfait ?) de la fusion du jeu vidéo et du cinéma.
Bon, au début, à la lecture du synopsis, ne mentons pas, on s'attend à une bonne grosse série B d'action 80's, côté scénario.
Et on ouvre le bal avec de grosses références à New York 1997 et Los Angeles 2013, et des techniques jusqu'alors bien spécifiques au cinéma, jusqu'à la vue subjective sur le point d'arrivée.
Paf, c'est fait, dès l'intro, Kojima se met les cinéphiles dans la poche.
L'intro, justement, vient bousculer os habitudes de joueur. On s'attend à avoir une arme basique et commencer à avancer... Et Campbell nous dit (en très gros) "Aucun équipement, démerde-toi pour t'équiper sur le terrain !".
Et nous voilà à devoir apprendre les rudiments de l'infiltration sur le tas, constatant que le moindre bruit attire les gardes, que l'ont peut ramper dans certains endroits, qu'il faut tout faire pour rester loin de leur champ de vision... Et, avant qu'on ait compris, nous voilà à réfléchir à comment passer sans faire de dégâts.
L'infiltration ou comment réinventer les façons de jouer, et ça marche.
Puis arrivent le scénario, les personnages, leurs relations... Le Metal Gear n'est qu'un McGuffin pour cette galerie de personnages efficaces et réalistes (pouvoirs mis à part :p), qui ont tous quelque chose à nous apprendre (Sniper Wolf est déchirante, à sa dernière apparition).
Et beaucoup d'autres choses dont il serait trop long de parler, jusqu'à l'ultime affrontement, un mano a mano quasi mystique, soutenu par une sublime musique.
Des regrets ?
Juste la VF qui navigue entre le haut et le bas, avec plus souvent du bas.