Leçon de survie. Leçon de jeu-vidéo.
Metal Gear Solid. 3 mots petits mots qui évoquent un immense bonheur, un plaisir insondable. Avec cette troisième aventure, dès l'écran de présentation, on est mis dans l'ambiance, avec une musique splendide, et un Big Boss en pleine démonstration. ça commence déjà fort. La suite ne faiblira jamais.
L'intro est éblouissante. Naked Snake (qui n'est pas encore Big Boss), éclabousse l'écran par son charisme écrasant. Face lui pourtant, The Boss a du répondant. ça envoie du très très lourd.
Très vite, nous sommes plongés dans une aventure immersive époustouflante, bourrée d'idée géniale, avec un générique de début qui intervient au bout de quelque temps de jeu, digne de James Bond (très bel hommage). Tout s'enchaîne magistralement, Nake Snake doit faire avec les moyens du bord, et de l'époque, sachant que le jeu se situe à une époque où les gadgets high-tech des deux premiers épisodes semblent aussi fabuleux qu'un voyage sur la lune. Cela ne fait que renforcer l'immersion et le côté survie du jeu. Snake chasse sa nourriture, doit se soigner, et se camoufler. On se régale.
Le scénario est fabuleux, les ennemis tous plus charismatiques les uns que les autres, et certains combats sont mirifiques. La palme pour l'affrontement avec The End, qui fait partie désormais des annales du jeu-vidéo, comme une référence absolue. Ce moment épique et d'anthologie a marqué à jamais ma vie de joueur. J'en tremble encore de plaisir.
Metal Gear Solid 3 est un authentique chef-d'œuvre, inégalable, qui est entré dans la légende.