Par Tristan Ducluzeau

"Un jeu avec des caméras pourries, des gardes amnésiques et une maniabilité de merde, je suis désolé, je ne vois pas comment on peut l’encenser à ce point. Alors il y a Kojima, une armée de fanboys et tout le monde est prêt à lui pardonner n’importe quoi sous prétexte que c’est Metal gear solid.La vérité, c’est que c’est bourré de bugs, rigide à en pleurer... Ca n’en vaut pas la peine, c’est tout." Ce qui n’est pas tout à fait faux. Mon ami Gianni n’y va pas par quatre chemins quand on lui pose la question : il ne peut pas blairer les aventures de Snake. A raison. Et il n’en faudrait pas plus pour soulever une petite bataille d’Hernani autour de la série phare de Kojima. Car il y a bien un problème Metal gear solid entre le public et la critique, entre la critique et Kojima, entre Kojima et les joueurs, entre Snake et les joueurs, et Raiden, et la critique, et Kojima. Comment vous expliquer…

Prince of Persia : The Sands of time (PoP) est souvent considéré comme un chef-d'oeuvre. PoP, plus que tout autre titre, prend le joueur par la main pour l’inviter à poursuivre le jeu. Chaque nouvelle salle y est dévoilée via un mouvement de caméra gracieux, un indice visuel qui nous mâche le travail et anéantit toute possibilité d’exploration. Le principe de manipulation du temps y est en rupture absolue avec les canons de la plate-forme classique, où chaque niveau n’existe que comme la somme de ses difficultés. Vous ne vous souvenez probablement pas du relief du niveau 8-1 de Super Mario Bros, mais vous n’oublierez jamais le double saut à pleine vitesse qu’imposait ces deux gouffres séparés par un minuscule bout de décor. Revenir au début du niveau jusqu’à ce point précis… et échouer une nouvelle fois. Pour recommencer, jusqu’à satisfaction. Le saut de PoP n’existe pas. Quelle que soit la difficulté, une simple pression sur la gâchette droite suffit à revenir en arrière pour reprendre la séquence au moment où tout à basculé. C’est instantané, il n’y a aucune frustration. Ce jeu vous aime sans rien demander en retour, il suffit simplement de suivre la voie royale qu’il trace, salle après salle. (...)

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Chro
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le 7 avr. 2014

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Chro

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