On prend les mêmes et on recommence, 7ème
Après avoir dégusté Metal Slug Anthology, il était logique d'enchainer avec le nouvel épisode de la série disponible sur DS cette fois. Verdict après avoir fini le jeu en easy et avoir bien entamé le mode normal.
Sans grande surprise, le jeu reste dans la parfaite lignée de ses prédécesseurs et nous offre même le même casting que l'épisode 6, on affronte toujours la même armée, on dispose toujours de Slug pour défoncer l'adversaire et c'est toujours aussi prenant. Ce qui fait bien plaisir cette fois c'est que les erreurs de l'épisode 6 n'ont pas été répétés ici, adieu donc la foreuse inutile, l'espèce de robot crabe ou encore le boss imbitable du niveau 3. En gros, c'est du tout bon pour les fans.
Coté réalisation le jeu tient bien la route et fait même honneur à la série. La culture du pixel est toujours là, les musiques soutiennent toujours l'action, les ralentissements nous ont fait l'honneur de ne pas s'inviter, la jouabilité répond au poil. Bref, c'est un bilan plus que positif de ce coté là.
En plus des 7 missions du jeu principal (et trois modes de difficultés), le jeu propose un espèce de mode entraînement où il faudra arriver à finir chaque mission (ou du moins l'une de ses parties) selon certaines conditions (en trois vies, sans perdre de vie, sauver tous les prisonniers, ramasser tous les objets, etc) et c'est loin d'être facile. Il faudra clairement du sang froid et pas mal d'entraînement pour tout débloquer, perso j'y arriverai pas .
DS oblige, il fallait bien se servir des deux écrans de la console et de l'écran tactile pour faire bonne figure et ils l'ont fait. L'écran du bas de la DS sert à montrer une carte du niveau avec l'emplacement des objets et prisonniers à récupérer, cela ne sert pas à grand chose en mode standard mais peut avoir son utilisé en mode entraînement quand on commence (après on connaît très vite tout par coeur donc bon, à moyen terme ça ne sert plus). Il est possible de visionner la suite du niveau en déplaçant la carte avec le stylet, ce qui permet uniquement de ne pas sauter dans le vide sans s'assurer qu'il y a bien un rebord pour nous accueillir.
Ces jeux que l'on adore détester
Même si l'on peut être soulagé que le titre soit bien mieux réussit que le 6 (absence de foreuse oblige), il n'en est pas moins perfectible.
Certes cet opus n'est pas très varié et manque un peu de scène culte qui restera gravé dans l'inconscient collectif mais il reste largement bon en l'état et devrait contenter tous les fans de la série.
Niveau graphique, le seul petit reproche à faire est sans doute la taille des persos qui est un peu trop petite à l'écran, heureusement, les boss sont là pour rattraper le coup. La carte affiché sur l'écran tactile aurait pu être mieux travaillé aussi, en l'état elle fait plus brouillon qu'autre chose.
Par contre ces feignantasses de développeurs ont commis l'impensable, l'irréparable : ils n'ont pas mis de mode deux joueurs. Même pas un mode où chaque DS doit avoir son propre exemplaire pour jouer, rien de rien. C'est quand même très con de leur part.
En guise de conclusion
Metal Slug est de retour pour le plus grand bonheur des fans dans un épisode bien meilleur que le précédent. C'est toujours le même menu qui nous est servit et comme d'habitude on redemande du rab malgré les 7 missions proposés et un nouveau mode entraînement qui permet de se faire la main de bien belle manière. Cependant, l'absence de mode multijoueur vient clairement gâcher la fête et limite ce 7ème opus à un gros plaisir solitaire.