C'est à bord d'un train que commence le chapitre 6 de Metro 2033. Nous somme dans les tunnels du métro moscovite et le héros, Artyom, accompagne un groupe de Rangers en direction de la station D6, ex-silo à missile maintenant désaffecté, qu'il va falloir réactiver pour les besoins du scénario.
Le train est attaqué par une bande de monstres. Pas de problème, on prend le lance-flamme à l'arrière du wagon et on grille tout ça comme de vulgaires merguez. Sensations garanties. Hop, on repart, mais pas de chance, le chemin est bloqué, il faut continuer à pied en passant dans les catacombes, lieu sombre peuplé de créatures hostiles.
S'en suit une séquence de progression tactique très prenante avec nos potes les Rangers. On se couvre les uns les autres, le tout dans une ambiance bien filppante. Les munitions se faisant rare, on évite de tirer histoire de laisser nos copains faire le sale boulot (facile avec des munitions infinies), tout en tournant en rond pour éviter de se faire toucher. Un peu dommage mais impératif.
Pus tard, on sort enfin des catacombes puis on accède à la station D6. On ouvre bien grand les yeux parce que c'est magnifique : trains abandonnés, silo tout en profondeur, effets de fumée et de lumière à couper le souffle, le tout à la mode soviétique. Après une longue séquence sans combat permettant de bien s'imprégner du lieu, le générateur est enfin réactivé et la lumière s'allume. Malheureusement, ce générateur de secours ne dure pas longtemps et il faut se rendre au fond de la station pour réactiver le générateur principal.
Nous voilà donc parti avec le chef des Rangers. Bienvenue dans le passage le plus pénible du jeu : des espèces d'orifices dans le sol laissent sortir des boules fluorescentes qui nous foncent sur la gueule pour exploser. J'ai du m'y reprendre à dix fois : rusher comme un débile, revenir sur mes pas, couvrir le chef qui n'arrêtait pas de crever. A s'arracher les cheveux !
Ouf, j'accède enfin au générateur principal, devenu lieu de repos d'une immonde créature. On dirait une sorte de grosse étoile de mer gluante et radioactive, hum hum. Il faut alors diriger une grue pour réactiver les barres de combustibles nucléaires sans s'approcher de la bestiole. Plutôt marrant. Le réacteur démarre enfin, on peut alors retourner à l'entrée de la station et finir le chapitre.
Pourquoi est-ce que je vous raconte ce chapitre 6 ?
Parce qu'il illustre parfaitement les qualités et défauts de Metro 2033. Certains passages sont pénibles, quand ils n'imposent pas de jouer de façon ridicule. Le tout est très scripté et pas franchement intense. Mais l'ambiance est tellement excellente, les lieux parcourus tellement magnifiques, que l'on est totalement impliqué dans le jeu. J'ai parcouru ce chapitre 6 en intégralité, en une heure environ, sans voir le temps passer. Comme pour la totalité du jeu en faite.
Metro 2033 n'est pas le jeu parfait, mais c'est une très bonne expérience.