FPS à l'ancienne aux qualités solides

METRO 2033 est un FPS sorti en 2014 sur PC et bien sur, sorti bien plus tard sur la console de Big N. Adapté aux petits oignons sur Switch, le jeu bénéficie d'un portage soigné bénéficiant de toutes les fonctionnalités propres à la console. Vibrations, visée gyroscopique, tout est là pour passer un bon moment.

De quoi ça parle ? Adapté d'un roman à succès de Dmitri Gloukhovski, nous suivons la vie d'Artyom, jeune rescapé d'une guerre nucléaire ayant ravagé la surface il y a des années. Les survivants sont obligés de vivre dans les réseaux souterrains, et notamment des metros en place. La surface est irrespirable, des aberrations hantent les lieux et rendent l'univers particulièrement hostile.

C'est dans ce contexte qu'Artyom, voyant les défenses de sa base s'amenuiser, part chercher du renfort auprès de plus grands centres mieux équipés.

Univers stressant entre monstres difformes, factions ennemis déjantées (fachistes et communistes), phénomènes paranormaux inexpliqués, le jeu jouera avec le stress pour imposer une ambiance lugubre, bien rendu, entrecoupée de scènes d'action frénétiques ou de phases d'infiltrations stressantes.

Le jeu alternera ces éléments durant une dizaine d'heures, offrant ainsi une expérience riche.

Au rayant des regrets, on pourra noter parfois une obscurité très sombre rendnat parfois l'action peu lisible, et certaines scènes en surface où la nécessité d'avoir des réserves d'oxygène abondantes pourra vous forcer à reprendre un chapitre antérieur pour mieux optimiser vos réserves. Quoiqu'il en soit, le jeu est très bon et restera une très bonne expérience angoissante à vivre.