Metro: Last Light
7.3
Metro: Last Light

Jeu de 4A Games, Plaion et Deep Silver (2013PlayStation 3)

Tu marches tel un robot dans les couloirs du métro

Bienvenue dans le métro

Metro Last Light est la suite du jeu Metro 2033 (sorti sur Xbox et PC). Je ne connaissais pas Metro 2033 mais j’avais entendu de bonnes choses sur Metro Last Light, j’ai donc profité de le voir disponible d’occasion chez mon revendeur pour le prendre.

On se trouve à Moscou et depuis 20 ans la population vit dans le métro, loin de la surface où les radiations sont encore présentes suite à une apocalypse nucléaire.
De plus, les radiations ont fait muter des animaux devenus des créatures très dangereuses.

A la fin de Metro 2033, Artyom, le personnage que l’on incarne, utilise un laser pour guider des missiles sur une menace : les sombres. Ces créatures noires à l’apparence humanoïde étaient perçus comme une menace par Melnik, un dirigeant de l’Ordre qui avait envoyé Artyom au sommet d’une tour radio pour marquer le lieu d’habitation des sombres.

Dans le métro, la population est organisée en différents groupes.
La ligne rouge (communistes), le Reich (néo nazis) et l’Ordre.
Chaque groupe survit tant qu’il peut en faisant face à la famine, aux maladies et aux guerres civiles.

A la fin de Metro 2033, l’Ordre prend possession de D6, un bunker militaire qui fait fantasmer tous les habitants du métro car considéré comme une caverne d’Ali Baba.
C’est donc dans D6 que l’on commence le jeu, un an après que les sombres ait été anéantis.

Artyom se réveille suite à un cauchemar et se trouve en face de Khan (Khaaaaaaaan) un personnage un peu mystique (rencontré dans Metro 2033) qui vient lui annoncer qu’un sombre a été aperçu à la surface. Khan ne lui veut pas de mal et souhaite entrer en contact avec lui et faire la paix.

Melnik, le colonel de l’Ordre, n’est pas vraiment du même avis et envoie Anna (une sniper) accompagner Artyom.
Artyom se retrouve donc à la surface et tente de capturer le sombre qui s’avère être un jeune. Mais alors qu’il l’attrape, le sombre entre en contact psychique avec lui et Artyom tombe dans les pommes.
A son réveil, Artyom a été capturé par des soldats du Reich qui l’amène dans leur base.
Après s’être échappé, Artyom va partir à la recherche du sombre à travers différents environnement, parfois accompagné et parfois seul.


Immersion et lumière

Un des points forts du jeu est sans conteste l’immersion. En effet, tout est fait pour que le joueur soit plongé dans l’histoire.
L’univers est bien réalisé et crédible, et puis il y a plusieurs éléments du jeu qui permettent de se sentir dans la peau d’Artyom.

Par exemple, lorsque le joueur est en surface, il faudra porter un masque. Ce masque fonctionne avec des filtres qu’il faut changer lorsqu’ils sont usés (5 minutes). Il est possible d'essuyé son masque lorsque des projections sont dessus (sang, terre, eau, etc...)
Le masque peut aussi présenter des fissures suite à des coups de feu ennemis.

Un autre paramètre important du jeu est la lumière. Les effets sont particulièrement réussis et il faudra rester dans l’ombre pour être invisible.
Le joueur dispose d’une lampe torche qu’il faudra recharger avec une dynamo quand les batteries seront vides, mais qui reste indispensable pour explorer les coins sombres du jeu.

La gestion des ressources est d’ailleurs un des pans intéressant du jeu, puisqu’il ne faudra pas hésiter à explorer les niveaux pour trouver des filtres, du soin ou encore des munitions.
Cet élément ajoute un coté survival au jeu sans toutefois tomber dans l’excès.

Autre bon point du jeu, la bande son, très agréable. Les différents bruitages sont de bonne facture. On remarque aussi le soin apporté aux sons lorsque l’on est dans les tunnels ou en surface et que l’on entend des bruits parfois inquiétants venant des créatures constituant le bestiaire du jeu (avis aux froussards :D).

Le scénario du jeu est assez bon et possède quelques rebondissements. Il vous faudra environ 10 à 12 heures pour boucler l'aventure, une durée de vie correcte par rapport à certains FPS.
Le gameplay est assez classique, on retrouve les commandes d’un FPS.
Les armes sont assez habituelles dans l’ensemble (armes de poing, mitraillettes, fusil à pompe, fusil d’assaut, sniper, etc...).
Ces armes peuvent être équipées de différents accessoires que l’on trouve chez les marchands. La monnaie utilisée dans le métro est la balle, oui oui, la balle, comme une balle de fusil. Il est d’ailleurs possible de se servir de ces mêmes balles avec certaines armes, leur puissance est bien supérieure aux balles traditionnelles mais cela fera baisser vos économies.


Quelques défauts tout de même

Le gros point faible du jeu c’est l’IA des ennemis. Comme je le disais précédemment, la lumière joue un rôle important, car dès que l’on est dans l’ombre, les ennemis ne nous voient pas. Artyom porte une montre sur laquelle on trouve un petit voyant bleu qui s’allume quand il est visible.

On peut donc savoir si on est visible ou pas mais malheureusement, le concept est poussé un peu trop loin, si bien que parfois, même en étant à un mètre en face d’un ennemi, celui ci ne vous verra pas car vous êtes dans l’ombre...

Autre point sur lequel on peut trouver à redire, le mode ranger. Ce mode de difficulté propose au joueur de jouer sans HUD (infos à l’écran) pour une immersion encore plus poussée. Problème, ce mode de jeu n’est disponible que dans l’édition limitée, et il vous faudra entrer un code pour le télécharger. Dommage de ne pas avoir inclus ce mode de jeu de manière native.


Conclusion

Metro Last Light est un bon jeu qui propose autre chose que les traditionnels FPS militaires.
A travers une immersion bluffante, le jeu installe une ambiance forte à travers une belle gestion de la lumière et une bande son de qualité.
Le jeu n’est mis en défaut que par une IA ennemie qui aurait mérité d’être plus travaillée mais on se laisse séduire par cet univers post-apocalyptique qui nous fait découvrir une aventure au scénario prenant et à l’aspect survival bien dosé.
Tekken
8
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le 15 août 2013

Critique lue 764 fois

Tekken

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