Sortez à la station Post-apocalyptique !
L'avènement de la saga Call of duty sur les générations de consoles PS3/XBOX 360 a amené une véritable démocratisation du genre FPS sur console et, en conséquence, le meilleur a côtoyé le pire. Metro Last light semble avoir les atouts pour se distinguer mais arrive-t-il à les exploiter ?
Dans l'ensemble le joueur ne pourra qu'être satisfait. L'ambiance fait référence et rarement un FPS aura autant mis de pression sur le joueur. Le jeu des lumières est brillamment exploité et les phases souterraines véritablement claustro-phobiques. C'est à peine s'il sera possible de regretter un manque de variété. Teintée de spleen et doté d'une atmosphère unique (Russie oblige) Metro Last light se distingue déjà de la concurrence. L'ambiance sonore, également réussie contribuera à amplifier les sensations ressenties. D'ailleurs, le fait de jouer avec les voix Russes donnera au jeu un cachet des plus appréciable. Seule la sonorité des armes apparaîtra assez fade.
Du point de vue du gameplay Metro Last Light ne prend aucun risque et fait dans le classique même s'il se distingue de la concurrence par le fait de devoir gérer la lumière que ça soit avec un briquet ou une lampe.
En fait, Metro Last Light brille là où les autres FPS sont absents. Véritable expérience émotionnelle ce jeu s'adresse à tous ceux qui souhaitent vivre une aventure, une histoire avant de simplement "shooter" tout ce qui bouge. Une histoire qui pourra paraître un peu courte pour certain (rien à voir avec la durée de jeu d'un skyrim ou même d'un Mass effect) mais qui offrira déjà bien plus aux joueurs que la concurrence (Battlefield et Call of duty en tête). La richesse littéraire de l'oeuvre d'origine prends tout son sens quand elle est si bien exploitée.