Dans la galaxie Metroid, rares sont les jeux. Pourtant, on ne compte pas ceux qui bons, très bons, si ce n'est excellents. C'est donc avec enthousiasme qu'on se lance dans l'aventure Metroid Prime Hunter, satellite qui gravite autour de l'exceptionnelle trilogie Metroid Prime.
Quelle douche froide. Glaciale.
Le gameplay est atroce, manque de précision et n'a rien de plaisant. Surtout durant les phases de plateforme. Le tout sur une console toujours aussi mal designée avec une ergonomie foirée. Peut-on parler des améliorations ? Elles sont aux mieux inexistants, au pire ridicules, inutiles. C'est à peine si on pourrait qualifier le jeu de Metroid-like.
Progresser dans le jeu est épuisant. Les objectifs sont flous, on tourne en rond et trouver notre chemin n'offre aucun shot de dopamine, contrairement à tant de jeux du même genre. Le jeu se paie même le luxe de ramer. Alors que c'est laid. C'est moche. Le bestiaire tourne en rond : au sens littéral comme au sens figuré. On affronte les mêmes ennemis qui courent dans tous les sens. Je ne m'attarde pas sur la musique qui est en dessous de ce que nous a habitué avec la licence.
Quelle désillusion. C'était pourtant une licence qui ne présentait (presque) aucun mauvais jeu. J'ai eu la joie de tous les faire et finir par celui-ci. Oublions-le, concentrons-nous sur l'essentiel. Rappelons-nous à quel point Super Metroid est toujours un chef d'œuvre. Rejouons à Metroid Prime. Laissons cette erreur galactique dériver vers le néant de l'inexistence aux côtés de Metroid Other M.