M&M X, ou mes débuts en Dungeon Crawler...
... Et franchement, ça m’a vraiment plu !
N’ayant eu qu’une très faible expérience dans ce genre de jeu, ce titre aura été une très bonne surprise !
Alors je le dis tout de suite, je ne suis, pour ainsi dire, pas du tout un fan de la première heure de la saga Might & Magic, ainsi, mes attentes et mon regard n’ont pas dû être le même qu’un joueur qui suit la série depuis ses balbutiements.
N’ayant achevé que Legend of Grimrock dans ce genre, et qui avait été une petite découverte fort agréable, Might & Magic X m’a tout de suite été une bien meilleure expérience et surprise.
Premièrement, visuellement parlant, c’est vraiment très mignon, certes pas transcendant, mais l’exploration de la carte y est agréable, les jeux de lumière rendent bien, les environnements profitent d’une certaine variété, et le terrain de jeu profite d’une vaste surface.
Un bémol réside par contre sur la fluidité parfaitement infâme. L’optimisation du jeu laisse à désirer. Des ralentissements réguliers inexplicables nous accompagnent dans certaines zones et durant les combats sur quelques effets visuels. Mais même sur les zones stables, le taux d’images par seconde ne dépassait pas les 25 FPS sur ma machine, qui pourtant fait tourner des applications bien plus gourmandes, du coup, ça fait grogner...
Un autre problème du jeu est le clonage à outrance des PNJs. On retrouve plusieurs fois les mêmes têtes à travers le jeu, c’est d’autant plus frustrant quand ça arrive dans une même ville à quelques mètres l’un de l’autre... Mais soit, on s’y fait, et ça n’entache pas trop l’expérience de jeu.
Sinon l’animation est plutôt correcte, bien que parfois un peu rigide.
Du côté de la jouabilité, que dire hormis « Mais ouah, c’est quand même vachement stratégique ! » ?
La première étape consiste à monter son équipe de toute pièce. Dans le mode de difficulté supérieur, votre équipe sera rapidement mise à mal dans des combats stratégiques. Mais qu’à cela ne tienne, les récompenses et la sensation d’accomplissement viennent très vite nous conforter !
Cette même sensation que je n’avais plus eut dans un jeu depuis un certain.
Durant toute l’aventure, le sentiment de progression reste omniprésent, les affrontements se veulent plus complexe et les hordes d’opposants de plus en plus imposantes. Cela permet de mettre à mal vos compétences et d’éprouver la formation de votre équipe, mais aussi à vous adapter au jeu et à tenter d’exploiter au mieux les attaques mises à disposition. Cette difficulté vient alors enrichir cette jouabilité puisque toutes vos compétences seront utiles ! Il ne vous restera plus qu’à savoir en user proprement.
Il y a également les déplacements se faisant case par case. Bien que déroutant au premier abord, force est de constater que c’est parfaitement adapté et permettent d’enrichir le pendant stratégique du titre. Et si jamais certains trouvent ça dérangeant et qu’ils préfèrent du jeu à la première personne ou il faut taper comme un bourrin sur des dragons qu’on OS, il y a déjà The Elder Scrolls V Skyrim...
Bien que tardive, l’arrivée des spécialisations de classe permet de relancer l’intérêt du jeu, et surtout à renforcer l’aspect stratégique des combats. Ainsi, la progression est bien calibrée, et permet de tenir le joueur jusqu’à la fin de l’aventure, lui donnant ce qu’il faut quand il faut afin qu’il ne se lasse pas !
Pour ce qui est de l’ambiance sonore, elle est ce qu’elle est, ça ne casse pas trois pattes à un canard, ça aide à l’immersion du joueur dans l’univers et le crédibilisent, mais n’est pas des plus marquant. C’est valable, mais pas inoubliable. Je ne m’attarderais donc pas sur ce point.
À l’instar de l’ambiance sonore, l’histoire n’est pas exceptionnelle nous plus. Il s’agirait plus d’un contexte de progression. Par contre, l’univers est fouillé, les nombreux livres et dialogues sont là pour nous conter l’histoire de ces terres, ainsi que des quêtes optionnelles qui dévoilent des pans de l’univers ! J’en regrette presque de ne pas avoir fait les précédents pour profiter au mieux des références et des compléments d’information sur l’histoire des lieux. Mais soit, un jour viendra !
Au final, pour 30 € lors de sa sortie, l’édition prestige qui comprenait une carte en tissu, la BO, un des précédents opus M & M, et les DLCs à venir, le tout pour au bas mot une grosse cinquantaine d’heures de jeu, il n’y a pas trop à redire.
Voilà, tout ça pour dire que même s’il pêche sur quelques points, le centre d’intérêt de ce jeu reste bien évidemment sa jouabilité et les mécanismes stratégiques qu’elle recèle. Ça a été un jeu rafraichissant en ce début d’année 2014 ! Bien que j’imagine qu’il ne soit pas adapté à tout les joueurs.