Mirror's Edge est sans aucun doute une des plus grandes expériences du jeu vidéo de cette génération. De par ses graphismes sublimes et éblouissants à son design atypique, son gameplay novateur comme on en a oublié le secret à une bande-son incroyablement efficace, malgré l'absence de mélodies fédératrices, à l'exception de Still Alive (dingue, deux des meilleurs chansons du jeu vidéo de cette génération ont le même titre...), le thème principal.
Vous vous en doutez probablement, Mirror's Edge est un jeu de parkour. Vous incarnez Faith, une Messagère, et courrez à toute allure sur les toits de la ville, sur des grues ou dans des bâtiments en construction. L'exercice était périlleux, en effet, le jeu se joue à la première personne (on voit avec les yeux du personnage), DICE, le studio qui a développé le jeu s'en est tiré à merveille. En haut, en bas, roulade, on pourrait presque se prendre pour Faith.
Pour donner du piment à l'aventure, on apprend très vite que notre personnage est chassé en permanence, il ne fait en effet pas bon de transmettre des messages secrets dans une quasi-dictature. Dès lors, policiers, snipers et autres hélicoptères vont se mettre joyeusement en chasse, relançant vigoureusement l'intérêt du titre. Le combat est possible, mais vraiment trop handicapant pour une flèche comme Faith.
Et c'est là que le bât blesse. À part en facile où on peut s'en sortir sans les armes, il devient très embêtant de faire sans en mode Difficile. Le jeu en devient même frustrant sur la fin où on enchaîne les salles fermées avec des ennemis armés jusqu'aux dents qui vous descendent en deux balles. On est alors obligé d'élaborer une stratégie afin de choisir quel ennemi abattre en premier. Moyen pour un jeu jouant sur l'intuition ? C'est ainsi que c'est le premier jeu pour lequel j'inciterai les gens à jouer en facile, les sensations de parkour étant inchangées de toute manière entre les différents niveaux de difficulté.
Et alors, ceci, plus les parcours à traverser à la vitesse de la lumière dans un Time Attack, croyez-moi sur parole, vous n'en sortirez pas indemne...