Le début d'un grand amour

Mon histoire avec la licence Monster Hunter a commencé avec Freedom Unite sur la PSP, mais c'est bien le 4 Ultimate, qui a consolidé mon amour pour la chasse aux monstres.

Tout, dans ce jeu, respire la maîtrise. Le début, assez facile, permettant de se faire à l'ergonomie de la licence, que pourraient réprouver certains. Ici, les mouvements sont lents, le personnage n'est pas un surhomme se déplaçant plus vite que l'adversaire. Vous êtes le chasseur, mais face à certains créatures, c'est le sentiment d'une proie qui va vous envahir.
Donner envie de jouer à Monster Hunter à quelqu'un qui n'y connaît rien, c'est complexe. Je l'ai vu avec mon compagnon, lorsque j'ai tenté de l'intéresser à l'époque de la sortie de ce jeu.
« C’est un jeu de chasse aux gros monstres », disais-je alors. Et je ne trouvais pas de meilleure description, car pour moi, c’est ça, Monster Hunter. De la chasse, avec tout ce que ça implique de préparation, de connaissance de ce qu’on chasse.

Hors, ce fut une mauvaise idée. Pour décrire avec plus d’entrain cette licence, il est plus facile de la considérer comme un gigantesque Boss Rush, qui ne s’encombre pas d’un scénario profond, d’aucune map ouverte. Dès qu’on commence, on est mis dans le bain, face à une grosse bestiole, et nous sur un bateau, sans trop savoir quoi faire pour survivre.
Puis, le jeu se calme, on arrive dans une des quelques villes qui vont nous servir à nous préparer à partir à la chasse aux monstres, et on commence les premières quêtes... D’introduction. De la chasse aux tout petits monstres sans pattern, de la récolte d’ingrédient. Le jeu nous indique qu’avec lui, ça ne sera pas tout le temps de l’action. Qu’on va devoir être préparé, récupérer les bons ingrédients pour fabriquer potions et armes.

Et ce qui fait l’intérêt de ce Boss Rush, en plus d’un gameplay parfaitement ciselé, composé de 14 armes aux mécaniques toutes différentes, pour trouver son bonheur... C’est le Loot. Chaque monstre du jeu, nous donne des matériaux qui vont servir à forger armes et armures plus puissantes, dotées de capacités différentes, et de design tous différents, pour personnaliser nôtre avatar comme on le souhaite.

À titre personnel, je suis un joueur d’épée longue, plutôt expérimenté, mais je ne suis jamais allé jusqu’aux difficultés les plus intenses, car le jeu propose en effet un contenu assez pharaonique.
D’abord, vous avez tout le solo, qu’on trouvera dans les différentes villes du jeu, dans lequel vous allez avoir de nombreux défis de plus en plus difficiles à force de monter de rang, sans avoir l’aide d’amis chasseurs à vos côtés.
Puis, le multijoueur, qui a ses propres quêtes distinctes, des Boss uniques, et surtout, un rang de difficulté supérieur propre au multijoueur. Il est tout à fait faisable de faire les missions multijoueurs sans jouer en ligne, mais tout seul, ces défis vous donneront du fil à retordre, je ne le conseillerais pas.

Le bestiaire du jeu, la véritable star de la série, est complétement fou dans cet opus. Plus de 70 monstres à chasser, dans les différentes difficultés, sachant que chaque monstre sera à affronter plusieurs fois si vous désirez posséder les meilleures armes, de nombreuses zones à découvrir et maîtriser pour vous déplacer au mieux. De plus, le jeu dispose de nombreuses quêtes en DLC gratuit, qui mélangent des monstres pour des chasses contre plusieurs de ces créatures terrifiantes, extrêmement difficiles.

Si Monster Hunter World a propulsé la série à un niveau stratosphérique, et permit au plus grand nombre de s’y essayer, revenir sur un ancien opus tel que le 4ème n’est pas dénué d’intérêt. Il sera plus raide que World, ses mécaniques ont vieillies, sa rigidité est certaine, mais vous y trouverez aussi une expérience quelque peu différente. Plus « rétro », si on veut. Avec tous les problèmes que ça implique, mais vous sentirez dans ces jeux une envie de bien faire de l’équipe en charge du développement, une générosité à toute épreuve.
Monster Hunter, c’est une série que j’aime, et que j’aime partagé avec ma moitié maintenant que j’ai réussi à le faire jouer. C’est une série qui fait peur, car vous entendrez beaucoup de gens vous parler des niveaux de difficulté les plus intenses, qui vous feront réellement suer.

Mais je vous le dis : N’ayez crainte. Rien ne vous oblige à vous confronter aux défis les plus extrêmes, et le jeu lui même ne vous réprimandera jamais de ne pas le faire. Moi-même, je n’ai jamais terminé les rangs les plus difficiles, et peu importe. J’adore cette série, pour ses rangs novice et expert, pour ses monstres impressionnants, mais qui ne vont pas me faire me sentir plus que mauvais.
Car la générosité de Monster réside aussi là dedans : Il y en a pour tous les goûts. Même sans affronter les plus gros défis de ce jeu, vous en aurez pour des dizaines, peut être même des centaines d’heures de jeux, si vous êtes capables de mettre autant de temps dans vos jeux vidéos.

Je terminerais en notant que le système de mission permet de segmenter l’expérience : Vous n’êtes pas obligé de faire de longues sessions pour profiter du jeu. Une chasse peut durer entre dix et quinze minutes. Vous pouvez parfaitement en faire une ou deux, puis passer à autre chose.

Merci d’avoir lu ma critique certainement décousue, je parle d’un jeu qui compte beaucoup pour moi, dont j’avais envie de parler et vanter les mérites, mais j’avoue ne pas y avoir rejoué depuis un moment. Il n’empêche qu’il m’a laissé une marque indélébile, et Monster Hunter World, dont j’ai bien l’intention d’écrire une critique bientôt, aura amené mon amour de la série à un autre niveau.

Bonne chasse à vous. Vous pouvez retrouvez mes différents réseaux ici : https://linktr.ee/excelliaisle
Je poste souvent des images sur Instagram de jeux que je fais, des critiques, des petits textes, et j'écris des petites fictions (rarement chastes.)