Longueur, Farming, Ghibli

Deux ans ! C'est le temps qu'il m'a fallu pour aller au bout de Ni no Kuni. N'étant pas une gameuse, ceci explique cela. Sans compter le fait que le jeu soit japonais, et que donc la difficulté et la longueur y sont accrues. Une non-habituée comme moi ne pouvait que ramer, mais on peut ramer longtemps et couler, moi je suis arrivée à bon port, n'est-ce pas finalement l’intérêt de toute difficulté ? Je suis donc fière d'avoir terminé Ni no Kuni.

C'est un jeu usant, souvent détestable. Qu'ont-ils ces japonais à vouloir multiplier les faux-espoirs et nous faire affronter les Boss finals en plusieurs étapes ? C'est monnaie courante paraît-il chez les nippons. Bien évidemment, tout cela demande une endurance sans faille mais qui est automatiquement contrebalancée par une assistance, sans faille également. Dès le début et tout le long du jeu, on est aidé dans nos actions, le chemin nous est (à moitié) tracé et nulle énigme ne barre nos agissements. Le jeu nous tient par la main lorsqu'il s'agit de comprendre où il faut aller, ce qu'il fait faire. En revanche il faudra se démerder dans les combats, et comme d'habitude dans les J-RPG il faudra farmer à en crever.

Où est la différence alors par rapport aux autres jeux du genre ? Et bien la touche Ghibli. Les parties dessin animé sont exquises, de sorte qu'on a droit à une nouvelle production, un film de 70h. Il ne m'en faut pas plus pour être comblée.