Riche, prenant, envoûtant, bouleversant, seule sa réalisation un peu paresseuse malgré une direction artistique excellente (on sent un peu l'influence Miyazaki) ou un level design pas toujours follichon couplé à des passages généralement double dans chaque donjon, semblent ne pas être à la hauteur de la puissance scénaristique et émotionnelle du soft.
Car si on doit retenir quelque chose de Nier, c'est bien son ambiance et son univers, mêlant grossièreté et poésie, tragédie et second degré, admirablement soutenu par un véritable chef-d'oeuvre sonore et un scenario excellent et tragique qui ne révèlera toute sa portée qu'une fois les trois fins alternatives visionnées. Le scenario s'appuie également sur des personnages originaux et très travaillés et une mise en scène irréprochable.
Nier brille cependant aussi sur son gameplay, tirant des influences d'un peu partout: allant du beat them all au shoot them up, en passant par un action/aventure à la zelda; on a au final un vrai Action-RPG possédant un système d'évolution éprouvé mais très efficace et donnant lieu à des combats nerveux et jouissifs.
Cavia a réalisé une prouesse et au final on oublie bien vite les défauts que l'on aperçoit au début du jeu, porté par l'aventure et une myriade de quêtes annexes au côté MMO prononcé, qu'il faudra apprécier (la rapidité du héros atténuant le désagrément des aller retour), car Nier est un grand jeu et une expérience unique.
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