Proposition: aller immédiatement jouer à NieR:Automata.

Attention, spoils à perte de vue! Ne voyez pas ce texte comme une critique telle quelle svp, c'est plutôt mon interprétation un peu trop poussive d'un jeu qui m'a émerveillé l'espace d'un mois.


...


Plusieurs fois il m'arrive de me moquer d'une fameuse maxime toute faite, elle-même étant la chose la plus hypocrite qu'a un jour écris l'Homme : "Telle chose n'est pas humaine". Faire le mal, ce n'est pas humain. Ah. Un drap de mensonge sensé recouvrir la grandeur de l'être humain, ce dieu qui créa l'androïde à son image. Ainsi, il n'est donc pas humain d'avoir mis au monde la machine intelligente.


Ce que NieR tente de nous présenter, c'est la déconstruction du mythe de l'humanité, une créature qui ne cessait jamais d'avancer, celle qui est à l'origine d'une Terre couverte d'asphalte et de béton. Mais aussi une créature rongée par sa propre contradiction, "l'inhumanité".


Il y a tant de choses à dire sur NieR:A. Cette épopée signée Yoko Taro s'est émancipée d'une des nombreuses fins de Drakengard, une tragédie vidéoludique. Une tragédie, car c'est surtout ce dont le jeu transpire. Taro, c'est ce type que vous avez sûrement croisé lors d'un détour sur un site dédié au JV, la tête dans un masque tout droit sorti d'un placard d'une salle de théâtre en faillite.


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L'absurdité du personnage attire tous les regards. Dites-vous que ce gars n'a pas hésité à lancer un appel à ses fans à regrouper et à lui envoyer toutes les images dédiées au voluptueux boule de 2B (même s'il y aura toujours un débat sur la meilleure paire avec A2). Taro est l'un des rares auteurs japonais qui sait réellement imposer un monde souillé par le Mal avec un grand M. Drakengard était une purge ludique. Une cacophonie musicalement. Franchement? Ces jeux semblent avoir été ainsi conçus. Ce n'est pas là, ou presque, les brouillons du débutant Taro. L'univers du dérangé Yoko se veut être ainsi. Rien n'est plaisant. Les doigts luttent avec la manette. Le plaisir? Aussi inexistant que celui des protagonistes. Mais c'est justement là qu'intervient le miracle. Le côté tragique de ces mondes rongés par la malveillance humaine est décuplé. La bouse vidéoludique devient la toile idéale pour dépeindre l'horreur de Drakengard. Une autre fin plus tard, la fin E plus précisément (la même lettre fait office de fin véritablement finale pour Automata), Drakengard brise toutes les attentes: un géant et un dragon tombent sur Tokyo depuis le monde de Drakengard. Nous sommes en l'an 2003, également date de sortie de Drakengard sur PS2. Et depuis s'est lancé le compte à rebours de la fin de l'humanité.


Oui, NieR est le résultat improbable d'une fin plus qu'improbable d'un jeu déjà bien perché. Il faut croire que Taro n'aime pas l'humain. Il le présente de deux façons opposées. Le Mal ultime ou bien Dieu. Dans la chronologie de NieR, la tragédie prend place en deux actes. Il y a d'abord la chute de l'espèce humaine, précipitée par les particules magiques libérées par les deux créatures venues dans notre monde. Morts. Morts. Et toujours plus de morts. La maladie est d'une telle fatalité que l'extinction humaine ne fut plus qu'une question de quelques années. Mais l'humain s'accroche à la vie à pleine dents. Vint ensuite le projet Gestalt. Et Nier.


11 000 ans après Jésus Christ, la poussière. Tant de siècles à lutter contre le mal engendré par un développeur dans un autre jeu. Que l'humanité aille se faire foutre. Yoko Taro a néanmoins ressenti le besoin de faire perpétuer le mythe humain. Cherche-t-il a redorer le blason de notre espèce?


Enfin, pour le redorer, il faudrait déjà corriger les grosses tares de ses précédents travaux. NieR premier du nom? La maladresse d'un Yoko de 2010 pour la partie gameplay. La partie graphisme n'est pas épargnée, comme ce fut souvent le cas du jeu vidéo japonais lors de la transition graphique vers les consoles HD. Pourtant sorti en 2010, c'est le trébuchant studio Cavia qui pour son baroud d'honneur a sorti un NieR faiblard sur le plan technique. Pour deux éléments phares du game design foirés, le reste a su créer l'engouement. La bande-son est phénoménale et son écriture retourne la cervelle. Si loin et pourtant si proche d'un grand jeu! L'homme a tête de bouboule souriante s'est retrouvé seul. Le studio bouffé par la chaîne alimentaire de la loi du marché, Yoko gardait ses étranges et folles idées dans sa poche, loin de tous.


Et le temps passa. Le monde des joueurs s'étendait davantage en ligne et découvrit peu à peu le fameux NieR. Ce jeu qui bien souvent squattait les top 10 des meilleures soundtrack du jeu vidéo. Mais qu'il était moche! Et pourtant. Les premières notes du Shadowlord, des thèmes d'Emile, Song of the Ancients et Kainé. Impossible de rester de marbre. Quel fut donc ce jeu à l'apparence d'un jeu PS2 essoufflé? Et surtout, qui est ce type caché dans une boule en carton pâte?


Yoko n'aime pas se montrer. Il fuit l’œil de la caméra comme un enfant effrayé du monde des grands. Mais quelle franchise. Ses premiers mots à la sortie d'Automata? "N'en attendez pas beaucoup de ce jeu." Mais à ses côtés se sont élevés Square Enix et surtout, grande stupéfaction lors de l'annonce du titre à l'E3 2016 - PlatinumGames au charge du dev. Les brèches sont comblés. Tout ce qui faisait défaut au premier NieR, cette dream team le corrigera. Le gameplay est confié aux mains expertes de Platinum, sortant du développement du furieux Metal Gear Rising. Vif, jouissif, le septième ciel pour les mains moites du gamer en manque de punch.


Et ces fesses.


Et non, je ne fais pas parti de ceux qui voit ce boule comme un argument de vente (en vrai, ça a du sûrement y jouer). Le tout est de comprendre pourquoi. Chaque choix de design, d'idée et de gameplay est mûrement réfléchi par Yoko. Ce bon pervers a mis en ce jeu toute sa folie. L'histoire de 2B, 9S et A2 nous raconte surtout que les apparences sont trompeuses. Si vous prenez le jeu en ayant cette idée en tête, tout prend sens. Vraiment. Le paraître, c'est ce cul en plastique qui vous fera malgré tout bais(s)er la caméra à 90° sous la jupe de 2B. Le paraître c'est aussi ce faux semblant à chaque instant. De la forme de jouet de ces machines, de la divinisation de l'humain qui glandouille à la surface de la lune loin de tout. Ne vous fiez ô grand jamais à Yoko Taro. Il se foutra de vous en bon êtres humains qu'il semble exécrer. Mais le voyage qu'il vous offre saura vous questionner. Où commence et où s'arrête "l'humanité".


Je suis de l'école du gameplay, en grande partie. Le gameplay est pour moi la clé de voûte du jeu vidéo. Yoko, cet obsédé de formes rondes (comme sa tête) va jusqu'à user de la manette pour raconter son récit. L'interface nous parle, l'écran de jeu est véritablement le cerveau et le cœur de l'androïde. Ne tentez surtout pas d'ôter la puce OS de votre personnage. Ne consommez pas de drogues. Ce que vous verrez à l'écran, c'est ce que prend l'androïde en pleine poire. Le jeu se foutra de vous à maintes reprises. 9S est la blague la plus amère, mais raconte par la même occasion quelque chose qui brûle en nous.


9S, comme son nom l'indique si bien, je l'ai détesté jouer après seulement 9 secondes. 9S, comme son nom le rappelle très bien, est aussi la raison pour laquelle ce jeu reste souvent bloqué à 9/10. 9S est la frustration d'en avoir fini avec 2B. Quand le joueur a fini de parcourir un monde avec une 2B aussi véloce qu'un bourrin de shonen, le jeu "punit" son investigateur. D'abord, voyons le menu d'armes. Hop. De deux armes on passe à une seule. Quand j'appuyait par simple réflexe la touche X de mon pad One, ce fut pour lancer une bonne grosse attaque lourde de shounen. Or, jouant 9S, cette touche change de forme et lance un mini-jeu de piratage. Extrêmement puissant il faut dire. Mais bordel. Le rythme est découpé au couteau suisse. Le combat de 3 à 10 secondes se finit en 10 secondes minimum! Alors, pour éviter de croiser cet écran mini-jeu très Mario Party 1, l'on se retrouve à mitrailler la touche Y d'attaque légère. Le non fun est palpable, et le manque de rondeur rend le personnage plus efficace q'un somnifère. A priori.


Yoko voit le gameplay comme une page qui a aussi quelque chose à nous conter. 9S est littéralement le "Nein Ist" ("n'est pas" en allemand) du jeu. Celui qui ne devrait pas être là. Il est l'anti-jeu d'Automata. Il est pourtant celui qui porte le récit à son apogée. Enlevé par Adam après le titanesque combat au-dessus du Pacifique, ce dernier coupa net la mascarade en faisant avouer au joueur qu'il aurait sûrement préférer "jouer" avec 2B, et 9S lui, "jouer autrement" avec elle. L'eros du titre de Taro n'est qu'un prétexte pour placer la "chair" humaine dans un androïde pourtant dénué d'organes sexuels. Mais alors, si tout n'est que tromperie, comment comprendre les intentions du pervers développeur?


N'oubliez pas, l'apparence n'est justement que l'apparence. 2B? Or not to be. Telle est la question que l'on s'est tous posé. 9S, "nein ist". Celui qui n'aurait pas dû être là. L'intrus, le rabat-joie pourtant si essentiel. A2? "Et tu" du latin "Et toi?" Ou bien, "es-tu ce que tu prétend être?" (question qui a du poids quand le jeu nous "transmet" le gameplay de 2B vers A2). Et enfin, la dernière révélation avant le rideau rouge, 2E "Tuer", un androïde destiné à tuer ses semblables pour perpétuer le mensonge de l'humanité éteinte.


La philosophie? Au diable! Jean-Paul Sartre est une machine avec laquelle il est impossible de dialoguer normalement. Le boulon sur le gâteau? Il fut celui qui brisa le cœur de Simone (de Beauvoir, figure du féminisme) et la changea en hystérique d'opéra pourtant simplement amoureuse de lui. Quelle ironie! Engels ce colosse issu de l'industriel qui faisait face à (Blaise) Pascal, cet adepte d'une paix divine. Immanuel (Kant), ce gourou d'une secte des machines enfermé ironiquement dans une usine. Hegel, la machine bouboule des dunes de sable, trollesquement divisé en multiples sphères comme il aimait le faire avec sa manie à catégoriser la philo. Et je ne parlerai même pas d'Auguste (Comte) vénéré par de petites machines Friedrich (Nietzsche), qui pourtant nihiliste, a supplié A2 d'épargner son cher Auguste. En parlant de Nietzsche: ce grand homme spoile littéralement le twist du récit avec son célèbre "Dieu est mort". Qui est Dieu pour les androïdes? Et voyant les tendances de Taro a aimer piétiner sur l'humanité à chacun de ses jeux, serait-il un adhérant à la pensée de Nietzsche? Enfin, je m'égare et les cours de philo sont terminés.


Autre ironie du sort. Le concept de Deus ex machina ("Dieu hors de la machine"). La pirouette scénaristique qui sans explication aucune change le cours d'un récit (l'extinction de l'humanité est cette pirouette). Eh bien, ici dans NieR, "Deus" est l'humain. L'androïde ne serait-il finalement qu'un Homo ex machina? Un humain mécanique plus humain que l'Homme lui-même? A y voir un nouveau stade de l'évolution humaine, il n'y a qu'un pas.


Le titre. "Automata" n'est pas seulement là pour mécaniser le contexte du jeu. Le titre ayant plusieurs fins (26 au total, autant qu'il y a de lettres dans l'alphabet), une lecture japonaise du titre change la donne. "Mata", "encore" dans la langue de Molière, n'est qu'un rappel du cycle perpétuel dans lequel sont enfermé 2B et 9S, l'une devant tuer l'autre à chaque fois qu'il se rapprochait trop dangereusement de la vérité. C'est aussi en lien avec l'idée de répéter le jeu afin de la finir toujours plus différemment. Et une pensée à la Base en orbite, un anneau tournant lui aussi sur lui-même. Avec un filtre grisâtre qui tend à nous faire rappeler le cycle morbide de nos deux héros.


Vous voulez toujours plus de fantaisies yokoesques? Alors, une autre question à l'apparence (!) simple: un androïde peut-il devenir humain? Bouffez donc un maquereau. Le jeu vous rappellera que vous ne jouez qu'une machine qui, rien qu'en ingérant le peu d'huile de ce délicieux poisson, immobilisera la machine et la tuera sur le champ. Être humain c'est mourir pour un androïde. Un androïde n'oserait jamais imiter leurs dieux humains. C'est pourquoi ils n’entonnerons jamais à la gloire de l'humanité avec la main droite sur le coeur. Alors, ils le font avec la gauche. Et jamais ne se sentiront dignes de fouler la précieuse Terre des Hommes. Alors, ils se couvrent les yeux, n'osant pas véritablement les poser sur l'Eden des Hommes. Ce cache pour les yeux est aussi ce qui les rends aveugles à la vérité. Une fois la terrible annonce révélée, et rongé par un chagrin dévastateur, 9S regarde enfin avec ses yeux les copies de 2B. Les yeux de 2B n'ont été ouverts que pour 9S, dans ses instants les plus proches de la mort. Quant à A2, jamais elle ne fut soumise au cache de YoRHa.


Le Japon, ce pays recouvert d'une montagne de distributeurs automatiques. Certains vendent classiquement des boissons, mais d'autres du tabac, des cravates, voire même des sous-vêtements féminins usagés! Et les androïdes? De vulgaires tas de ferrailles à foutre dans un distributeurs pour s'en resservir plus tard. Aussi attirants que ces corps peuvent être pour nous autres joueurs humains, ils ne restent que des produits bénis d'une conscience. Une petite pensée pour ces pauvres machines du désert, qui imitant une orgie comme le font les Hommes à leurs heures perdues, ils nourrissaient l'espoir de donner naissance à un enfant. Ce ne sont pourtant que des machines, des amas de boulons et de vis. C'est alors que le miracle divin donna naissance un instant plus tard à Adam et Eve. Eve? Celle qui fut séduite par le serpent du Mal? Effectivement, c'est bien la forme "serpentée" qu'a pris Eve lors de l'affrontement final des fins A et B.


Pour un androïde, la mort n'est qu'un repassage sur le bouton "charger" d'une sauvegarde. "Mourir" prend donc un autre sens. Il suffit d'une brèche sur la boîte noire de l'androïde afin qu'il "disparaisse". Il se réinitialisera quelques secondes plus tard dans un autre corps. Mais le "Lui" qu'il fut jusque là aura purement et simplement disparut. Ceci est la mort d'un androïde. La mort d'une âme et des souvenirs. Cette mort qui effraie tant les machines à notre image. Trop belles à notre goût mais si loin d'être parfaites. Les avoir mis au monde est déjà une blessure pour ces androïdes. Et les pods? Ce sont les véritables héros de l'histoire.


Le compteur du temps de jeu ne cesse d'augmenter. Quelques dizaines d'heures plus tard, ces petites boîtes apprendront à "réaliser". Ils sont aussi ce qui nous relie à ce jeu, notre caméra. En fin de compte, nos trois androïdes flancherons. Le projet YoHRa n'est en réalité qu'une immense touche "delete". Destinés à la casse afin de donner naissance à une prochaine série de machines elles aussi conçues pour mourir, leurs boîte noire s'éteindra. Quand soudain, la prise de conscience, cet élan de l'humanité, enveloppa les circuits des pods. Plus que jamais nous, joueurs, faisons lien avec le jeu NieR:Automata. Détruisons donc. Détruisons le staff à l'origine de NieR. Ils sont cette Humanité qui enferma ces machines dans une spirale de mort. Mention spéciale à "Square Enix" et à son PDG, deux "mots" très costauds qui auront donné du fil à retordre aux pods désespérés à sauver leurs maîtres. Et si vous, le joueur, souhaitez réellement "être humain" jusqu'au bout, vous pourrez toujours sacrifier vos données afin d'aider un parfait inconnu lors de ce combat final.


Tout peut être "humain". Même ces machines à tête de jouet peuvent être tentées de se donner la mort lors d'une quête annexe. Une autre se déroulera sous les projecteurs d'une scène de théâtre. Mise en abyme, le jeu nous permet pourtant de jouer des poupées à l'image de l'Homme sur la scène terrestre. Durant cette quête, un trio de Roméo avoua son amour envers un trio de Juliettes. La fin est hilarante, mais donne un aperçu de ce qui attend 2B et 9S. Se tuant mutuellement depuis des cycles, nos androïdes se vouent pourtant quelque chose qui s'apparente à l'amour. Un flashforward qui fera tilt lors d'un second run du jeu. Au final, la fin C nous donnera le fin mot de la cette tragédie: bien que A2 a hésité l'espace d'une seconde à donner le coup de grâce à 9S au sommet de la Tour, il finira tout de même transpercé par la lame de 2B, renfermant ses souvenirs, la véritable "elle". Juliette tua son Roméo pour de bon, incapable de fuir cette boucle infinie de mort. Après tout, c'est le projet YoHRa. "YoHRa" qui n'est qu'une Yohna dont le pilier le lettre N, "Nier", s'est écroulé. Et c'est ainsi que ce monde est devenu ce qu'il est.


Le parallèle entre 2B et 9S fait parler de lui à chaque instant. D'un côté l'androïde noir armé d'une lame tout autant noire. De l'autre une androïde également vêtue de noir, mais penchant vers le blanc de ses armes. Lors du clash des machines pendant l'ascension de la Tour, le joueur alterne entre deux personnages. Au sommet, un Yin et un Yang mécanique les attend. Le noir se mêle au blanc, juste à temps avant la mort de nos héros. De même quand 2B fut contaminée par un virus mortel après sa fuite de la Base en orbite. Le joueur se retrouve à pousser en avant une androïde agonisante. Elle cherche un endroit loin du réseau afin de mourir seule et d'éviter une contamination. Elle le savait. C'est pourquoi elle a laissé un message dans son module de vol (qui peut être retrouvé sur les côtes de la citée submergée). C'est tout simplement une déclaration d'amour (de quelle nature? A vous de voir). 2B est donc partie à l'Est en direction du centre commercial. Quelques chapitres plus tard, le pauvre 9S est rongé par le chagrin en sortant de la Boite de Dieu, et se retrouve donc contaminé par un virus logique. Nouveau parallèle: il emprunte exactement le même chemin en trébuchant que sa compère. Sauf que lui choisi de partir à l'Ouest en sortant du tunnel, là où se terrent ses compagnons de la Résistance. Enfin, il finira réparé pour ensuite mourir.


Nier:Automata nous rappelle qu'il vaut mieux aimer un objet, un concept plutôt que quelqu'un. Car ce premier peut être éternel tandis que le second finira par mourir. Mais dans le cas des androïdes, où commence l'humain et où se termine l'objet?


...Bref!


Oh! Et la musique déchire toujours autant!


https://www.youtube.com/watch?v=Vf-GY3ezkHU&list=LLAnMvVvpfmf3DchIK4m9jFQ&index=3&t=0s


Et les phases de combat! NieR:Automata n'est pas parfait. 9S est passé par là. Square nous a montré un doigts à nous, joueurs PC. Une version aussi optimisée qu'une machine de niveau 1. Merci aux fans acharnés pour le mod de l'amour. Selon moi le chef d'oeuvre de Yoko Taro. Un titre conçu de toutes ses forces, et cela se ressent. Si proche de la perfection, à mille lieux d'un trébuchant NieR premier du nom. J'attend impatiemment les fesses de son prochain jeu!

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le 28 déc. 2019

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Mottainai

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