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La scène indépendante ne cesse d’être prolifique se permettant des associations de concepts que n’osent pas les grands studios, ces tentatives pouvant se révéler hasardeuses, voire casse-gueules. Metronomik a tenté le tout pour le tout avec No Straight Roads : mettre la musique (et le rythme) au centre du gameplay et de l’univers.
Derrière le label Metronomik, studio malaisien, sont présents deux concepteurs qui ont écumé la scène vidéoludique depuis des années. On retrouve Wan Hazmer, designer ayant officié chez Square Enix sur Final Fantasy XV mais aussi Daim Dziauddin, artiste conceptuel sur Street Fighter V. On a donc là des personnes qui ont déjà oeuvré sur de plus gros titres pouvant amener leur expérience sur ce projet indépendant.
La promotion de No Straight Roads dans la sphère francophone a aussi misé sur le doublage qu’a connu le jeu. À l’image d’un film grand public à fort budget, No Straight Roads a droit à un casting de comédiens de doublage renommés, comme Donald Reignoux (Sora de Kingdom Hearts, Spiderman) ou encore Kelly Marot (Kairi de Kingdom Hearts, Elizabeth de Bioshock Infinite), mais aussi des icônes populaires à l’image de Julien Chièze et Kayane.
Repoussé de plusieurs mois comme nombre de jeux suite à la pandémie mondiale, No Straight Roads finit par sortir des coulisses le 25 août, un moment propice pour que les joueurs profitent de cet opus avant l’arrivée de la rentrée.
No Straight Roads nous amène à Vinyl City, une métropole où l’énergie est alimentée par la musique. Cette dernière est créé par la société NSR (sigle de No Straight Roads) qui se compose de l’élite musicale. Pour la rejoindre, il faut prouver sa valeur face à ce jury de haute volée à l’image d’une émission comme The Voice ou La France a un incroyable talent. Mayday et Zuke, duo indépendant, se lancent dans cette épreuve et repartent, déconfits : leur rock est jugé inférieur à l’électro proposé par NSR. Il suffira de quelques minutes après ce cuisant échec pour que Mayday découvre que les résultats ont été truqués et que NSR n’arrive pas à gérer la demande croissante de Vinyl City en énergie. Persuadée que seul le rock peut sauver la cité, Mayday entraîne Zuke avec elle dans un projet farfelu : détrôner NSR !
Quand on arrive en ville Tout l'monde change de trottoir
Si No Straight Roads est présenté par Metronomik comme un jeu d’aventure, il se rapproche plus du boss rush par sa construction. Mayday et Zuke vont se confronter à chaque membre de NSR jusqu’à atteindre Tatiana, cheffe de l’entreprise.
Chacun de ces duels est dédié à un style musical précis car si l’électro est le fer de lance de NSR, il se décline sous diverses formes. Votre premier ennemi, DJ Subatomic, vous affronte au sein d’un environnement spatial tandis que vous évoluez sur une platine. Sans entrer dans les détails pour conserver la surprise, vous aurez aussi droit à une idol virtuelle véritable référence aux stars asiatiques comme Miku Hatsune de Vocaloid pour citer la plus populaire d’entre elles, ou encore au groupe de boy’s band qui rappellera à certains des souvenirs (les 2B3 ne sont jamais loin) ou la K-pop.
Cette personnalisation de chacun des boss se retrouve aussi dans les quartiers où ils officient. Chaque membre de NSR possède son propre arrondissement, véritable miroir de sa musique auquel vous accédez après avoir vaincu le propriétaire des lieux. Ces quartiers sont propice à des phases d’exploration somme toutes rapides mais permettant de glaner des objets à collecter (on y reviendra plus tard) et de ramener l’alimentation à l’aide du Qwasa, cette énergie qui n’est autre que de la musique convertie en électricité.
Réparer les distributeurs et lampadaires a une importance : obtenir des fans. Pas de point d’expérience dans No Straight Roads : si vous souhaitez acquérir de nouvelles compétences, ce sera à l’aide des fans que vous aurez rassemblé. Plusieurs méthodes vous permettent de gonfler ce cheptel dont le plus efficace demeure de vaincre les partisans de NSR. Plus votre score sera haut, plus les fans vous suivront ! Des actions annexes participent aussi à ce recrutement comme alimenter Vinyl City en Qwasa ou participer à des shows radiophoniques.
Well, it's down at the end of Lonely Street At Heartbreak Hotel
Que ce soit l’acquisition de nouvelles compétences, la personnalisation de vos instruments avant la bataille tout se réalise dans votre planque secrète située dans les égouts. Vous y retrouverez la salle de concert clandestine où se rassemblent vos fans : à vous d’user de leur énergie communicative pour offrir à Mayday et Zuke individuellement, ou à leur duo de nouvelles compétences.
Kliff vous attendra dans la salle de réunion afin d’effectuer un check-up pour vous présenter votre futur ennemi. Vous y trouverez aussi la liste des objets à collecter : confrontez les boss en Normal et Taré puis fouillez leurs quartiers pour dénicher les trois objets associés à chaque membre de NSR. Si la plupart demeurent de simples objets à observer, d’autres dissimulent des enregistrements riches en informations.
Après avoir recruté l’animateur, vous pourrez participer aux émissions de la radio pirate pour obtenir de nouveaux fans. L’atelier de Zuke vous permettra d’appliquer des autocollants sur vos instruments pour améliorer les statistiques de vos musiciens, mais aussi d’associer des compétences spéciales à vos deux rockeurs. Si la salle de réserve semble anodine, nourrissez-en l’occupante régulièrement. Votre obstination vous débloquera l’Elliecoptère, l’équivalent d’un point de voyage rapide permettant d’aller affronter les boss et de vous rendre au quartier de votre choix. Pour finir, la salle principale autour de laquelle s’articule votre planque vous offre un mini jeu d’arcade en 2D à l’ancienne. Libre à vous de vous y adonner pour souffler entre deux concerts !
She's like a rainbow Coming, colors in the air
Vinyl City n’est pas de ces métropoles se complaisant dans le photo-réalisme. La ville et ses occupants affichent un look résolument cartoon et coloré. Il n’y a qu’à observer nos deux protagonistes principaux avec Zuke à la peau vert pomme coiffé de ses rastas bleues ainsi que Mayday une asperge orangée aux prunelles roses dont la pupille ferait pâlir d’envie un personnage de Naruto. La cité elle-même brasse nombre de protagonistes aux allures hétéroclites tels qu’un couple de touristes à l’épiderme bleutée, un homme déguisé en licorne…
Vinyl City est diversifiée aussi bien dans ses badauds que ses composants. Comme dit plus haut, les quartiers possèdent chacun leur propre identité visuelle. Yinu la pianiste supervise Natura, un arrondissement à l’architecture Art Nouveau tout en déliés et éléments floraux. Or, les fleurs sont un des symboles de Yinu. L’un des arrondissements les plus excentriques n’est autre que celui d’Eve, une plasticienne exposant ses sculptures : le quartier devient un musée dédié à son art.
Si l’ensemble du jeu et les cinématiques connaissent une modélisation 3D, les phases de dialogue durant vos phases d’exploration et les combats s’accompagnent de visuels 2D à l’image d’un visual novel. L’expression des personnages ne perd nullement en impact, les images étant animées et accentuant les traits des protagonistes grâce à la direction artistique très tournée vers l’effet cell-shading.
Hey you with you ear against the wall Waiting for someone to call out
Le doublage n’y est pas étranger non plus et du côté francophone on peut dire que l’on a été gâté. Le casting rassemble de grands noms comme dit précédemment. En plus de notre duo de rockers, on retrouve des voix qui ont bercé l’enfance de nombre de joueurs, en particulier ceux qui auront suivi Dragon Ball Z dans le club Dorothée. Tatiana est doublée par Céline Monsarrat qui n’est autre que Bulma, et DJ Subatomic possède la même voix que Vegeta. Que ce soit Zuke et Mayday ou les membres de NSR, chacun d’eux est dans son personnage : Donald Reignoux arrive à conférer à Zuke ce flegme détaché qui contraste avec Mayday et la voix surexcitée de Kelly Marot.
Si vous avez suivi la promotion du doublage français du jeu, vous aurez remarqué un nom bien connu de la sphère vidéoludique : Julien Chièze, youtubeur à la réputation controversée. Ce dernier prête sa voix à Kliff, un protagoniste qui a son importance au sein de l’intrigue. Comédien de doublage n’est pas une profession qui s’improvise et Julien Chièze le prouve. Ses interactions sonnent fades aux côtés de Zuke et Mayday : on a plus l’impression qu’il lit un texte qu’il ne joue. Cet élément ne nuit pas à l’ensemble du casting mais le fossé est si grand entre la prestation de Julien Chièze (très atone) et ses pairs que chaque échange avec Kliff ne sonne pas aussi bien que prévue.
No Straight Roads souffre aussi d’une très mauvaise synchronisation labiale. La voix d’un personnage peut continuer à se faire entendre alors, qu’à l’écran, son avatar a cessé de bouger les lèvres et inversement. Ce décalage nuit à l’impact des cinématiques de l’histoire empêchant de profiter parfaitement de l’opus.
Pour rester dans la thématique du son, il est temps de se pencher sur la musique, composante essentielle de No Straight Roads. Si l’OST globale demeure de bonne facture, les pistes qui seront les plus retenues par les joueurs sont celles des combats de boss. Chaque confrontation dispose de trois pistes : celle par défaut, une entièrement rock et une électro. Si les pistes alternatives offrent des visions intéressantes, celle par défaut demeure la plus notable. Les transitions entre l’électro et le rock permettent de suivre les changements de rapport de force durant la confrontation. Selon les boss, les musiques seront seulement instrumentales ou accompagnées de paroles. Chaque combat a droit à une piste musicale reprenant les codes du genre que le boss parodie.
No stop signs, speed limit Nobody's gonna slow me down
Le rythme a d’ailleurs son importance durant vos affrontements. En basse difficulté, le rythme des attaques n’est pas toujours en accord avec celui de la chanson : un défaut qu’on retrouve dans nombre de jeux rythmiques. Ce décalage se ressent moins en plus haute difficulté même si des bugs subsistent. En voulant réaliser DJ Subatomic en Parade parfaite, je me suis faite avoir par une attaque du boss intervenue plus tôt que prévue, en dépit du sens du rythme.
Pour autant les confrontations ne sont pas injouables. Avant la mise à jour 1.02 il était possible de finir chaque mode (sauf Parade parfaite) même en cumulant les morts. La seule conséquence était que le score ne pouvait pas dépasser le rang C, limitant ainsi le nombre de fans obtenus. Désormais il vous faut réussir les modes sans mourir ce qui rehausse la difficulté. Néanmoins à force de connaître les pistes et en débloquant les compétences de votre duo, l’objectif est à la portée de l’ensemble des joueurs. Certaines capacités peuvent vous sauver la mise comme offrir des munitions pour tirer à distance sur vos ennemis. Les tirs s'effectuent avec (R1) : les munitions s'obtiennent en les ramassant en cours de combat ou en effectuant des parades avec la compétence associée acquise.
Plusieurs mécaniques permettent à Mayday et Zuke de défaire les adeptes de NSR. En plus de compétences à acquérir en échange des fans que vous aurez obtenu, vous pouvez améliorer les statistiques des rockeurs via des autocollants à appliquer sur vos instruments. Ces éléments se trouveront en fouillant des éléments de Vinyl City comme des coffres ou des distributeurs. Au fur et à mesure du temps passé en combat, et en frappant l'adversaire, une jauge se remplit à côté des avatars du duo de rockeurs. Elle vous permet de déployer des capacités spécialisées, nommées les modificateurs (s'activant à l'aide de (L2) ou (R2) puisque chaque personnage peut avoir jusqu'à deux modificateurs), que vous pourrez choisir parmi toutes celles obtenues en vainquant un boss, en plus du duo ultime qui fait appel à la puissance combinée de Zuke et Mayday. Vous soigner, envoyer un missile, enflammer votre chevelure, utiliser votre guitare comme boomerang : voilà de rapides exemples de ces capacités de duo qui vous sont proposées. En plus des classiques saut lié à (croix) ou encore l'esquive s'activant avec (rond) vous pouvez changer de protagoniste grâce à (L1) ou encore transformer des éléments du décor. Nommés les accessoires, ces derniers deviennent des lance-missiles avec Mayday et des objets de soin, voire des boucliers de protection avec Zuke.
Ces aptitudes vous seront aussi très utiles en Parade parfaite. Ce mode exige d’être prudent et de ne frapper qu’en parant les attaques de votre ennemi. Ces coups sont nimbés de rose afin de les distinguer des autres et ne peuvent être renvoyés qu’en appuyant sur (carre) au bon moment. Si la difficulté Parade repose sur ce concept, déjà présent dans les autres modes mais en nombre bien moins important, la Parade Parfaite refuse tout échec : une seule attaque adverse réceptionnée et vous voilà occis. Vous ne pourrez vous reposer que sur les capacités spéciales de vos protagonistes ainsi que les autocollants augmentant la puissance de vos parades.
Si No Straight Roads peut être joué à deux en local, cet ajout demeure anecdotique. Les confrontations peuvent s'émailler de nombreux bugs tels que le second personnage, après avoir été ressuscité par son partenaire, ne peut plus bouger sauf en sautant. Si le joueur un est trop rapide dans ses déplacements, il peut voir son coéquipier être sorti de la zone de combat et tomber indéfiniment pendant quelques secondes. L'exploration de la cité n'a, quant à elle, connu aucune optimisation : la caméra ne suit que le premier joueur, laissant le second hors-champ. Dommage que cet aspect de l'opus n'a pas été mieux exploité.
Buddy, you're a boy, make a big noise Playing in the street, gonna be a big man someday
Aussi perfectible soit-il, No Straight Roads arrivera à vous faire passer un bon moment en sa compagnie. Suivre l’avancée de Zuke et Mayday se fait tout naturellement, les événements s’enchaînant : les réunions avec Kliff servent de temps de pause mais aussi à se préparer pour le prochain combat.
L’écriture du récit est loin de rivaliser avec de grands titres récemment sortis cette année (comme The Last of Us part II pour n’en citer qu’un). Toutefois elle suffit à distiller ce qu’il faut à savoir une bonne dose d’humour et une histoire dénuée de toute prise de tête dont le final s’accompagne d’un message positif. En ces temps difficiles et avec les évènements qui ont émaillé l’année 2020 pouvoir se détendre sur un jeu dont le propos pourrait se résumer à « acceptons les goûts de chacun et faisons preuve de tolérance » tombe à point nommé. Oui quelques ficelles sont bien grosses (comme l’identité véritable de Kule Fyra, l’idole de Mayday, figure emblématique du rock) mais ce sont les réactions des personnages, cette exagération cartoonesque qui va rendre la scène savoureuse.
On pourra reprocher que la fouille de Vinyl City n’apporte guère grand-chose : les lieux sont pratiquement vide hormis quelques PNJs venant agrémenter le décor. On se contente souvent de trouver des lampadaires et distributeurs hors d’usage à réparer ainsi que des éléments du décor à activer avec (triangle) pour ramasser un objet à collecter. L’utilité de ces derniers (en dehors de l’acquisition de trophées) est très aléatoire dans la mesure qu’une partie d’entre eux a été plus développée que d’autres. Seuls Eve et DJ Subatomic ont droit à des enregistrements vocaux pour l’un, carrément des vidéos pour la seconde. Il est vraiment dommage que l’idée n’a pas été étendue aux autres protagonistes afin d’en apprendre plus sur leur personnalité mais aussi leur passé.
With the lights out, it's less dangerous Here we are now, entertain us
En dehors du récit, que reste-t-il à No Straight Roads ? Ses combats de boss, pardi ! Finir l’histoire vous donnera accès à la Parade, et il vous faudra réaliser la difficulté inférieure pour débloquer celle d’au-dessus (finir en Normal vous donne accès à Difficile, par exemple). En tout il existe cinq modes de difficulté : normal, difficile, taré, parade et parade parfaite.
La difficulté Parade modifiera complètement vos habitudes puisque vous devez attendre le moment propice pour renvoyer l’attaque. Certains boss retirent même les accessoires de leur arène vous empêchant de les exploiter. D’autres ne peuvent plus être atteint directement par votre frappe. Mais une fois que vous avez saisi les subtilités de ces modifications, le combat se déroule sans problème. Sans compter que la compétence vous offrant des tirs en échange de parades réussies vous permet d’inonder l’ennemi de munitions, surtout si vous combinez avec une augmentation du nombre de munitions détenus par votre personnage.
L’opus révèle toute sa complexité en Parade parfaite. Comme dit plus tôt, vous n’avez aucun droit à l’erreur et devez apprendre par coeur chaque mouvement de l’ennemi afin de les anticiper et frapper à la seconde près. Si ce challenge laissera sur le banc de touche nombre de joueurs, il ravira ceux en quête de défis toujours plus corsés. Vous avez aussi la possibilité de tenter d’obtenir le meilleur rang ou le meilleur temps sur un ennemi. Après tout, qui vous en empêche ?
Je profite de cet aparté sur les boss pour mentionner DK West, un ennemi que vous rencontrez obligatoirement durant l’histoire et dont le duel se distingue complètement des membres de NSR. Le visuel conféré à cet affrontement se rapproche d’un Guitar Hero avec une partition emplie d’ennemis. Chacun de vos joysticks est lié à un membre du duo Mayday et Zuke. Vous devez les faire progresser en hauteur tout en esquivant les obstacles, le tout sur fond de rap battle entièrement doublé en français. DK West se doit d’être confronté trois fois et le rythme peut être très élevé par instants. Si vous avez un partenaire en local, réclamez son aide afin qu’il s’occupe de sa partie de l’écran. Cela rendra l’affrontement bien moins douloureux.
En plus d’un gameplay différent de ses pairs, les confrontations avec DK West sont l’occasion d’en apprendre plus sur les protagonistes, en particulier Zuke. Prêtez bien attention aux paroles, elles ont leur importance. Ces raps battle confrontent Zuke et DK West dans des échanges vifs dont la finalité est celle de tout l’opus : compréhension et tolérance.
Petit aparté sur les trophées
No Straight Roads propose une liste de trophées demandant d’écumer l’ensemble de ce que le jeu a à proposer ce qui, à mon sens, demeure la construction la plus logique. Toutefois, le trophée Connais ton ennemi (par cœur) peut être considéré comme le trophée de trop. Si sur le papier pousser les joueurs à se confronter à la difficulté la plus haute est légitime, le fossé entre le niveau global du jeu et ce dernier est si grand qu’on se demande si une telle exigence est acceptable. Réclamer de réussir un seul boss en Parade parfaite aurait permis de conserver la présence de cette difficulté, tout en restant dans l’idée globale généré par le jeu : accessible à tous mais avec une pointe de défi pour les plus passionnés.