Pas taper
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S'il n'est pas le premier jeu à être sorti des orfèvreries de Vanillaware, il est le premier à avoir quitter les cotes japonaises, soufflant la politesse de quelques semaines à GrimGrimoire, tous deux arrivés aux Etats-Unis en 2007. Il est dommage qu'avec la reconnaissance dont bénéficie a présent le studio, leur première oeuvre, Princess Crown (déjà, on parlait de princesse, de combat et d'heroic-fantasy, à croire que les thèmes collent au studio), sorti sur Saturn puis PSP, n'ait jamais franchi les portes de l'archipel japonais.
Odin Sphere, le jeu qui nous intéresse ici, était donc arrivé une première fois sur les étalages de vendeurs de jeux en 2007 au Japon et aux USA, et en 2008 en Europe, et oui. Et puis, fort du succès de ces autres titres, Muramasa et Dragon's Crown, Vanillaware décide de ressortir le jeu sur PS4 et Vita, dans une version améliorée, autant en terme de graphismes, plus fins que pour l'original, que de contenu.
Déjà, Odin Sphere, c'est quoi ? C'est un Action-RPG/Beat'em Up/Cooking Mama/Gardening Mama, oui, rien que ça. Pour ceux qui ont fait Dragon's Crown, on reste en terrain connu. Le personnage contrôlé traverse des niveaux fracassant les hordes d'ennemis qui déferlent. Mais si dans Dragon's Crown les combats étaient au centre du jeu, proposant un scénario assez pauvre qui ne m'avait pas donné envie de refaire le jeu avec tous les personnages, ici, l'action sert la narration et chaque donjon, chaque acte, est entrecoupé de nombreuses scènes de dialogues.
Le jeu nous présente 5 personnages dont les destins vont s'entrelacer, jusqu'à un final apocalyptique. J'avais peur en finissant le premier scénario que le reste du jeu soit redondant et sans intérêt, mais même si on traverse les mêmes donjons, chaque personnage a sa propre histoire et des éléments qui restent en suspens chez l'un sont peu à peu détaillé chez les autres.
Alors, on traverse les mêmes donjons, certes, mais d'une part, l'ordre diffère et surtout l'agencement des salles n'est jamais le même. Il existe trois types de salles : carrées (où l'on trouve généralement des coffres), rectangulaires (que l'on traverse en ligne droite avec une porte à gauche, une porte à droite, voire en haut et en bas en fonction du sens) et en cercle (des arènes sans fin avec les portes au milieu). Et surtout, chaque personnage se joue différemment. Les attaques sont différentes (allonges plus ou moins longues, portées des attaques spéciales différentes), et dans le cas de Mercedes, la petite fée qui combat à l'aide d'une arbalète, le jeu devient un run and gun, voire un shoot'em up le temps d'un stage ou deux.
Ah oui, et la référence à Cooking/Gardening Mama : dans les donjons, on ramasse des graines et de la nourriture. Les graines permettent de faire pousser des plantes et en mélangeant plantes et nourriture et en les donnant au cochon-cuistot qu'on trouve dans certaines zones de repos dans les donjons, celui-ci nous cuisine des plats qui nous permettent de gagner de l'XP et et augmenter le nombre de points de vie.
Graphiquement et malgré que le jeu de base ait bientôt 10 ans, ça reste une tuerie. Chaque donjon, certes ancré dans la culture heroic-fantasy (palais, lave, glace, forêt...), est un plaisir pour les yeux. Ici, l'herbe est courbée par le vent, là, un oiseau vole dans le ciel, et au fond d'une sombre caverne, un rayon du soleil couchant illumine le décor en arrière plan.
Un petit mot sur la musique, celle-ci est composée par Basiscape, le studio de Hitoshi Sakimoto. Je suis assez partagé sur ce compositeur, ses thèmes concernant le monde d'Ivalice (FFT, FFXII, Vagrant Story...) ont fini par me lasser, mais dès que les jeux s'en éloignent un peu, j'apprécie à nouveau les compo. C'était le cas pour Muramasa dont j'adore l'OST, c'est aussi le cas ici, le jeu proposant quelques thèmes mémorables.
Au final, je pense que ce texte le laisse transpirer, mais j'ai beaucoup aimé Odin Sphere. Le pire étant que j'avais depuis quelques années déjà le jeu sur PS2, mais je ne m'étais jamais lancé dedans. Voilà enfin une erreur corrigée !
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Créée
le 16 nov. 2016
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