Okami ou l'estampe interactive
Dès l'écran de démarrage on sent le parti pris de ce jeux : y aller à fond dans l'esprit des mythes japonais. Le style graphique inspiré des estampes y est pour beaucoup, mais la bande son est tout aussi immersive. La direction artistique a vraiment assuré, tant au niveau du style général que des petits effets (les fleurs qui poussent quand Amaterasu court, c'est très esthétique). Les techniques du pinceau sont super marrantes, on se surprend souvent à couper des arbres où a les faire fleurir juste pour le plaisir. En parlant de ces techniques, elles sont vraiment intuitives une fois qu'on a pris le coup de main avec la Wiimote.
Niveau gameplay Okami ressemble beaucoup à un Zelda. En effet les techniques du pinceau que l'on acquiert au fur et a mesure du jeu permettent de déverrouiller de nouvelles zones, rien de neuf jusque là. Par contre, sans être très difficiles les donjons demandent une certaine ingéniosité, et certaines énigmes donnent du fil a retordre. Donc non ce jeu n'est pas facile et ne se finit pas en 10h! ce qui n'est pas pour me déplaire. J'ai été très surpris par la durée de vie qui avoisine les 40h. Je pensais avoir fini le jeu à la fin du premier chapitre!
Ce qui m'a le plus plu dans ce jeu c'est quelque chose que je ne pensait pas y trouver: un humour décalé qui surprend assez souvent (J'ai beaucoup aimé la référence a Devil May Cry !).
Le seul point noir de ce jeu pour moi et le système de combat: ils ne se font pas directement sur le terrain. Un contact avec un ennemi (représenter par un parchemin) nous fait passer en mode combat dans une petite arène. En plus la maniabilité des épées à la Wiimote est assez brouillon... Ça ne gâche pas le jeux mais ça peut provoquer quelques crises de nerf!
Pour la petite phrase de la fin je dirais « Un des meilleurs Zelda auxquels j'ai joué! ».