Il y a de cela plusieurs lunes, arrivant dans mon magasin de jeu vidéo préféré, un étrange boite attira mon regard, son nom réveilla en moi quelque souvenirs. « Outcast », ce nom me disait quelque chose. « -Tiens un Remake ? Pourtant le personnage a l’air différent. Etrange. » Afin d’en avoir le cœur net je me dirigeais vers un vendeur :


« -Excusez-moi, jeune vendeur intérimaire sous payé, l’interpelai-je. Ce jeu, Outcast : Second Contact, c’est bien le remake du jeu sorti le 28 juin 1999, édit épar infogrames, vendu a 400 000 exemplaires, considéré comme un très bon jeu à l’époque grâce notamment, à son monde ouvert chose rare à l’époque, grâce a sa bande-son particulièrement réussi et malgré des quêtes secondaires considérées comme sans intérêt, des graphisme plus ou moins réussis et une histoire principale sympathique mais pas révolutionnaire ?

- Bien sur monsieur, me répondit-il avec un large sourire. Quelle mémoire, c’est impressionnant.
- Merci, mais je tape ce texte dans un futur où j’ai internet. Sinon le jeu est bien ?
- Bof, lâcha-t-il spontanément.
- Ah bon. Bin tant pis alors, je vais voir autre chose.
- Mais c’est toujours avec la voix française de Bruce Willis
- J’en prends un ! »


Voila comment la simple évocation d’une voix peu vous faire perdre la tête. Et accessoirement perdre plusieurs dizaines d’euro, un bon d’achat, ainsi que l’estime que vous aviez pour votre sens de la mesure.
Certain critiqueront mon manque de conviction ou ma faiblesse face à l’argumentaire pointu d’un vendeur expérimenté. Se serait de fausses excuses. Outre la nostalgie, la vérité est que j’ai craqué à l’idée d’entendre la voix de Bruce Willis. Faut dire que le gars Povey, il sait ce qu’il fait, en général il rehausse à lui tout seul la qualité d’un personnage. C’est toujours un bonjour de l’entendre même quand il double Kyle MacLachlan, comme dans Twin Peaks ou dans Depserate Housewives. J’ai honte de le l’avouer mais des fois je rechigne à zapper rien que pour l’entendre doubler Orson. Concernant Outcast, j’avais aussi un vague souvenir d’avoir joué au jeu original, et même de l’avoir apprécié, alors pourquoi se priver.


Première impression, Patrick Poivey est bien là, il fait le boulot et le fait bien. Quand le jeu commence enfin après une longue scène d’intro à bas cout. On retrouve la même sensation qu’a l’époque, a savoir: c’est beau mais c’est vide. Autant en 1999, ça choquait moins, les mondes en 3D commençaient à peine à éclore, autant en 2017, nos yeux ont besoin de voir l’écran chargé d’éléments de décors inutiles. Sinon le jeu à subit un ravalement complet, malheureusement c’est à peu prêt tous ce qui à changé. L’interface est la même qu’a l’époque, la jouabilité n’est pas aussi fluide que pour les jeux actuels, même les dialogues sont emprunt de cette naïveté si particulière aux jeux des années 90, notons aussi qu’ils manquent parfois de cohérence, ou de réactivité vis-à-vis de l’action.
Revenons au gameplay, la réactivité du personnage, aussi habile que Franklin quand il ne fait pas ses lacets, les armes aussi maniable qu’un vélo sur une patinoire, l’interactivité avec les décors quasi inexistante … Tout ceci nous rappel que l’on joue bien à un jeu qui à vingt ans.


Outcast : Second contact est un jeu old school enrobé dans les textures d’aujourd’hui. Un peu comme mon papa quand il enfile sa veste en cuir. « Papa Fonzy n’est plus cool depuis trente ans ! ». Ce n'est pas suffisant.


Ce qui est bien avec la nostalgie, c’est sa capacité à masquer les défauts. En général ça marche, mais quand un vieux jeu prend à l’apparence d’un jeu récent on s’attend instinctivement à joueur à un jeu moderne. Ne pas avoir modernisé l'interface ou le gameplay de manière générale est une grave erreur. Nous nous somme habitué à un certains niveau de confort pour nos jeu. Cela rend presque le jeu injouable du coup l’effet nostalgique ne marche plus. Dommage il aurait fallu aller plus loin dans le remake. Si tout fois l’aventure vous tente accrochez vous un peu pour passer au-delà des défauts du au grand âge de ce jeu. Sa prend un peu de temps mais ça fini par valoir le coup.


Sinon les épisodes de Desperate Houswives avec Kyle MacLachlan sont souvent rediffusés. Patrick on t’aime.

Philsbberg
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le 4 mars 2019

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