"...qui me les font chérir jusqu'à l'affliction"
Outer Wilds n'est pas juste un excellent jeu, voire, selon moi, le meilleur jeu de tous les temps. C'est probablement l'oeuvre d'art, tous médias confondus, qui m'a le plus marquée, qui m'a le plus touchée, qui m'a le plus envoûtée, qui m'a le plus obsédée, qui m'a le plus fait rêver, au cour des dix dernières années. Je peux ranger Outer Wilds à coté du Seigneur des Anneaux, de Gaston Lagaffe, Calvin & Hobbes, de The Thing, d'Akira, du Monty Python Flying Circus, des Annales du Disque-Monde, de It's a Wonderfull Life, de la Twilight Zone, de The Big Lebowski, des écrits de Lovecraft, King et Dick, de V for Vendetta, et de tant d'autres œuvres qui me sont chères, dans le panthéon personnel de ce qui m'a construit, qui m'a rendu au moins pour un moment heureux, et qui a donné une pointe de sens supplémentaire au monde (en dehors des gens que j'aime et qui ont la gentillesse de m'aimer en retour bien sûr).
C'est un jeu fugitif, éphémère, une expérience rare, cosmique, infiniment bouleversante et d'autant plus belle qu'elle est impossible à réitérer, et c'est justement ça qui en fait quelque chose d'unique et de précieux. Un peu comme la vie
Parce que Outer Wilds, c'est la vie en quelque sorte: avec ses mystères, ses peurs, sa nostalgie, sa solitude, ces personnes qu'on rencontre sur notre chemin aussi perdues que nous et qui deviennent nos amis, ses joies incommensurables , ses tristesses infinies, ses moments de prise de conscience fabuleux et enthousiasmant, ses moments où on se dit qu'on y comprend rien, ses moments de dépressions, et cette conscience qui ne vous quitte jamais qu'un jour ou l'autre tout devra se terminer ...
Donc faites vous un beau cadeau: vivez cette expérience pour vous y perdre pour quelques heures, quelques années, quelques éternités.
Ps: jouez le jeu de base avant d'y intégrer le DLC qui est presque indépendant (mais également excellent)