Les gros sabots
C'est une drôle d'impression que laisse Outlast, entre profonde déception et intense satisfaction. Satisfaction d'avoir joué, enfin, à un survival horror façon AAA en 2013 : le jeu reste quand...
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le 22 sept. 2013
22 j'aime
4
11 ans déjà à l'écriture de ces lignes et il a été un tournant dans le genre du jeu d'horreur!
Si vous cherchez une expérience qui vous glace le sang et vous laisse les nerfs à vif, Outlast est sans doute l’un des jeux les plus terrifiants de ces dernières années. Ce n’est pas un survival horror comme les autres, et dès les premières minutes, vous vous rendez compte que ce jeu ne plaisante pas avec l’horreur.
L’atmosphère de l'asile de Mount Massive est oppressante, du début à la fin de votre aventure. Les développeurs ont parfaitement su exploiter les environnements sombres et délabrés pour créer une ambiance qui vous met mal à l’aise dès le début. Le simple fait de vous promener dans les couloirs, avec seulement votre caméra pour vous éclairer, vous donne des frissons. L
a qualité des graphismes, bien que simple, est largement suffisante pour vous plonger dans cette ambiance glauque où chaque ombre peut cacher un danger. (Je ne trouve pas que ça a mal vieillit 11 ans après ça sorti)
Le choix de limiter vos moyens de défense à la fuite et à la discrétion est brillant.
Ici, pas de flingue ou de batte pour vous rassurer : votre seule arme, c’est votre instinct de survie. Cette vulnérabilité renforce le sentiment de panique à chaque rencontre avec les résidents de l’asile. Et croyez-moi, ils ne sont pas là pour vous faire la conversation. Le jeu réussit à maintenir une tension constante, et chaque recoin exploré peut vous réserver une mauvaise surprise.
Cependant, on peut avoir un sentiment de train fantôme car ça enferme le gameplay dans une fuite en avant quasi constante. J'ai trouvé ça génial, mais avouons que c'est peut être à double tranchant pour le titre.
Un autre point fort d’Outlast est la manière dont il utilise le found footage.
La caméra, élément central du gameplay, n’est pas seulement un outil pour voir dans le noir. Elle vous fait aussi vivre le jeu à travers les yeux de Miles, ce qui renforce encore plus l’immersion. La nuit tombe, la batterie de votre caméra s’épuise, et avec elle, votre seule protection contre l’obscurité. C'est aussi en filmant certain élément que vous allez avoir des réactions de votre personnage et j'ai trouvé ça brillant!
Bien sûr, tout n’est pas parfait. Certains pourraient reprocher une certaine répétitivité dans les mécaniques de jeu, avec des séquences qui se ressemblent parfois un peu trop. De plus, l’histoire, bien qu’efficace pour un jeu de ce genre, ne se distingue pas particulièrement par sa profondeur ou son originalité. Mais finalement, ce n’est pas pour son scénario que l’on joue à Outlast. Ce que le jeu propose, c’est une expérience brute, une immersion totale dans la terreur où chaque minute passée vous rapproche un peu plus de la folie. On commence fort et on fini sur la même note!
En résumé, si vous êtes fan de survival horror et que vous cherchez un jeu capable de vous tenir en haleine du début à la fin, Outlast est un incontournable. En retirant la capacité à ce défendre, on incarne un voyeur beaucoup trop curieux d'horreur innommables.
Amnésia et Penumbra l'avait fait avant lui, cependant l'ajout de la caméra à la narration et au gameplay et un coup de génie à mes yeux. Car on comprend beaucoup plus pourquoi nous ne sommes pas invité à nous défendre.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Les meilleurs jeux d'horreur
Créée
le 28 août 2024
Critique lue 2 fois
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