L'aventure est relativement courte (comptez 4h de jeu, un peu plus pour tout compléter) mais le prix n'étant pas très élevé, ce n'est pas gênant.
Premier point marquant, la direction artistique soignée même si les artworks utilisés pendant les dialogues sont d'une qualité moindre.
Côté maniabilité, le jeu est un peu rigide : il est impossible de se retourner pendant un combo aérien ou de sortir son bouclier lors d'un saut, ce qui empêche l'action d'être totalement fluide. Cependant, cela tend à s'estomper lorsque l'on débloque la possibilité de switcher entre deux modes de jeu : le second permet un double-saut qui corrige indirectement ces deux problèmes tout en apportant un grand vent de fraicheur au jeu à un moment où l'on commence à se lasser de sa répétitivité. Le souci, c'est que l'on ne peut profiter que peu de temps de cette nouvelle mécanique car le titre se termine à la fin du deuxième monde.
Côté scénario, rien de bien palpitant, on trouve quelque chose de très manichéen et pas super bien écrit au final.
Et pour la difficulté, le premier monde est très simple et le second franchit un cap de difficulté d'un coup qui pourra surprend et pourrait en dérouter plus d'un-e.
Dans l'ensemble, on a un jeu de plate-formes qui tient la route et qui nous promet un second épisode prometteur sans être le jeu de l'année.