Cela fait maintenant quelques temps que les jeux Nintendo souffre de quelques soucis les empêchant de dépasser le statut de « bons jeux ». J’espérai que ce nouveau Paper Mario combattrai cette malédiction. Bah non…
Depuis 2000 et la premiére apparition de la saga Paper Mario, The Origami King est le 6éme jeu. Paper Mario n’est autre que la version RPG de Mario. Points de vies, capacités, grande aventure, on y retrouve plus ou moins tout ce qui se fait dans le genre. Mais avec cette arrivée sur Switch, la saga prend un virage vers le jeu d’aventure, de réflexion, et ne laisse plus que peu de place au jeu de rôle.
Mario reçoit une lettre de Peach qui l’invite à venir L’ex-plombier se rend donc au château mais tombe dans un piége. Des guerriers fait d’Origami ont commencés à envahir le royaume, menés par le roi Olly. Heureusement, dan les catacombes du château, Mario croise Olivia, la sœur d’Olly. Ils vont devoir défaire 5 serpentins pour accéder au château et défaire le sale bonhomme…
Indéniablement, le jeu regorge de bonnes idées. Tellement qu’il semble ne pas savoir comment les agencer. Ce sera le principal défaut d’un jeu qui aurait pû être très réussit, mais qui sera en fait tout juste sympathique. Et ceci parcequ’il ne sait pas être cohérent dans son gameplay. Je reviendrai là dessus plus tard. Reste que les premiers instants sont attirant. On dirige donc un Mario de papier dans des décors chatoyants. En avançant, on découvre que des pans de décors ont disparus. On usera alors de confettis de papiers trouvés sur notre route, ou en combattant, pour les reboucher, ce qui permet de gagner des piéces qui elles mêmes permettront d’acheter des accessoires ou autres objets qui nous aideront… en fait pas tant que ça. La progression sera émaillé de quelques puzzles et autres moments de réflexions, de fuites, ou d’affrontement en direct face à des version Origamisés des ennemis habituelle, en temps réel. Et le tout durant une vingtaine d’heure, si on ne compte pas les bonus à débloquer à droite et à gauche, pouvant facilement faire monter à une trentaine.
En terme d’aventure, le jeu se montre donc tout à fait à son avantage. On a vraiment la sensation de vivre une grande histoire. Mais venons en au systéme de combat. Pour le coup, Intelligent System porte bien leur nom. Se déroulant au tour par tour, il place Mario au centre d’un cercle. Des ennemis sont disposés autour, sur 4 rangés. Le but sera, dans un premier temps, en temps limités, et avec un nombre de coup limités, de les alignés, pour pouvoir ensuite bénéficier d’un bonus d’attaque. Ensuite, vous ne resterez pas inactif puisque vous pourrez augmenter la puissance de vos attaques, ou parer les attaques ennemis en appuyant au bon moment. Ça, c’est pour les affrontements de bases. Les boss, eux, sont au centre, et Mario devra les rejoindre en utilisant des fléches et des cases d’attaques. Le joueur devra en fait se constituer une route pour atteindre les boss et récupérer de la vie ou des bonus en route. Ce qui mêle efficacement réflexion et jeu de rôle. Dommage que tout cela soit globalement très simple et ne pose jamais vraiment de probléme. De plus, vous ne trouverez pas d’XP, ou d’amélioration de niveau, ni de déblocage de capacité, il n’y a que deux et c’est simplement l’accessoire utilisé que vous changerez.
Mais là où je parle d’incohérence de gameplay, c’est que je jeu rajoute souvent de nouvelles mécaniques, qu’il n’explique pas forcément, vous laissant parfois perdre pour que vous puissiez comprendre ce qu’il faut faire, ce qui oblige ensuite à reprendre plusieurs dizaines de minutes de jeu. Ça peut vite être très énervant. Autre exemple : on participe à un moment donné à une sorte de jeu télévisé, comportant 12 mini jeu. En fait, il y en a 4, sur 3 difficultés, pioché aléatoirement. Ce qui veut dire que vous pouvez démarré par le niveau 3. Avec une très vague explication. Ça n’a aucun sens et c’est très énervant.
Autre chose : le jeu prend plaisir à multiplier les dialogues explicatifs à un point impossible. Il va parfois vous couper en plein combat pour rééxpliquer quelque chose déjà vu 15 fois, ou enchainer 5 ou 6 minutes de dialogues sans intérêt. Le rythme est souvent coupé, et ça montre bien que le jeu est sorti trop vite. Il aurait fallu que tout cela soit affiné. Le meilleur exemple restant alors le boss de fin, nanti de séquences de jeux trop simple, et qui n’ont rien à voir avec le reste du jeu. Ce qui ne mettra donc pas vos capacité à l’épreuve. Contrairement au boss précédent, plus retors et qui ressemble plus à ce qu’on attend d’un affrontement inoubliable.
Tout cela pour en arriver à cette conclusion : The Origami King est un bon jeu, mais trop bancal pour qu’on ai envie d’y revenir, ou d’y trainer une fois fini.