Je viens de découvrir ce que sont les soldes Steam, deux semaines de pur bonheur pour un gamer à la recherche de bon jeu pour étoffer sa bibliothèque. Et effectivement on ne sait pas vraiment vers quel jeux se diriger car ils sont tous plus attrayant les uns que les autres. Dans cette gigantesque vitrine de jeu, un a retenu mon attention : Papers, Please. Le titre et le concept m’intriguaient et après avoir regardé brièvement de quoi il s’agissait puis avoir demandé conseil à PFloyd, je me lance !
Le jeu ne faisant que 34mo, à peine débuté que le téléchargement est fini. Aussitôt lancé que le ton est déjà donné. L’hymne autoritaire arstotzkien retentit rappelant les anciens régimes communistes lors de la guerre froide. (https://www.youtube.com/watch?v=DbBB1j5qAFs)
Le drapeau pixelisé de la grande Arstotzka se lève mécaniquement et on peut enfin commencer à jouer.
On incarne ici un habitant de Arstotzka choisi par hasard pour exercer le métier de douanier. Vous devez appelez les migrants un par un pour ensuite inspecter leurs papiers. Au début, rien de plus facile, vous n’aurez qu’à vérifier la nationalité et la validité du passeport. Mais suite à certains événements, tous se complique et vous vous retrouvez avec de nombreux documents fournissant chacun leurs lots d’information à vérifier. Et cela n’est pas négligeable, vous avez un temps et une quantité de personnes minimale par jour à respecter si vous voulez pouvoir faire vivre votre famille et c’est là que le jeu exerce une véritable pression. Effectivement, à la fin de chaque journée, vous recevez votre salaire qui dépend du nombre de migrant contrôlé et du nombre de faute que vous avez fait. Ensuite une certaine somme d'argent est prélevé pour votre loyer et on vous propose si vous voulez nourrir et/ou réchauffer votre famille. Le premier jour j’avais eu la bonne idée de ne pas les nourrir, ni de les chauffer, ça faisait quand même 20$ d’économie ! Mais les jours suivants j’ai cédé, faisant face à la famine et de ma famille et de la maladie de mon fils due au froid. Effectivement à partir d’un certain moment sans nourrir ou réchauffer cette famille que vous ne verrez jamais, on vous enverra en prison et le Game Over apparaîtra.
Sinon Papers, Please possède un style graphique uniquement pixelisé mais qui reste tout de même agréable. La difficulté est au rendez-vous et elle est de plus en plus soutenu au fil du temps. Un des gros atouts de ce jeu est aussi sa rejouabilité, effectivement il possède 20 fins différentes et qui donnent envie d’être joué. Le jeu possède une ambiance assez glauque mais réussi tout de même à nous faire rire grâce a des personnes drôles et mystérieux.
A noté que Papers, Please n’est disponible qu’en anglais (sur Steam en tout cas), néanmoins le texte reste facilement compréhensible avec un minimum de vocabulaire. Également, on pourra peut-être reprocher à ce jeu un coté trop répétitif si l'on n'est pas pris par l'ambiance voulue.
Bref, Papers, Please est un petit jeu indépendant pixelisé très prenant et unique en son genre.