Juillet 2000, Perfect Dark sort sur N64. Il n'avait rien à envier à son grand frère sorti 3 ans auparavant : Goldeneye 007, et pourtant la barre était haute. Rare nous a offert 2 musts qui restent encore dans toutes les mémoires. En 2010, Joanna nous revient sur le Xbox Live Arcade avec des graphismes revus et un frame rate au poil. Aura-t-on toute la saveur dégustée durant de nombreuses heures il y a longtemps ? Plus d'éclaircissement à la suite
Je ne vais pas vous faire languir une seconde de plus, Perfect Dark est toujours une pure bombe. Rien n'a été enlevé, tout est resté. Pour les connaisseurs, il est toujours possible de mettre la tête d'un extraterrestre sur le corps d'un agent en multijoueurs, et ça, c'est la classe. En parallèle, il y a eu un ajout qui a son importance pour moi, c'est le classement. Voir si vos amis ont été plus rapides que vous à telle ou telle mission ou voir que vous êtes 3219 au classement mondial, ça motive. On essaye de comprendre les moindres détails de la mission, d'explorer le niveau, de comprendre les astuces, raccourcis pour grappiller quelques places.
Vous l'aurez compris, les missions ne sont pas aisées, on est dans du pur old-school. Absence de carte, pas d'indicateur, juste un briefing avant la mission, après, à vous de les accomplir. C'est sûr, on n'est plus habitués à devoir réfléchir, maintenant il suffit de regarder une carte et de se diriger vers un gros point rouge en surbrillance. Il faudra reprendre les bonnes vieilles habitudes et ce n'est pas déplaisant, que du contraire.
Le nombre d'objectifs augmentent en fonction de la difficulté (Agent, Agent spécial, Agent parfait), et on est obligés de tous les accomplir, sans exception. Et je peux vous dire que réussir les dernières missions en Agent parfait sera une bien belle épreuve. On est ici dans du « Die and retry ». Effectivement, valider en une fois tous les objectifs sans rien louper est assez rare. Mais, on prendra un plaisir à discuter entre amis pour réfléchir aux moyens les plus efficaces pour réussir les missions. Et si vous avez besoin d'aide, il suffit de faire l'histoire en coop, c'est du pur bonheur.
Après tous ces points positifs, j'en place un mauvais : l'éclairage. Les lumières nous éblouissent donnant la sensation que le gamma a été fixé au maximum en une fraction de seconde. On passe de ces éclairages mal ajustés à une obscurité trop lourde qui ne permet pas de bien voir qui l'on tue. D'ailleurs, c'est le raison pour laquelle j'ai commis un homicide involontaire sur le président.
Retournons dans la joie et parlons de la musique. Tous les anciens joueurs se diront « Ah oui, je me souviens, elle était juste géniale ». Elle est variée, adaptée aux différents contextes et les changements parfois brusques de musiques rajoutent du piment à notre petite et courte vie d'agent secret.
En plus d'offrir un mode solo bien péchu, de nombreux autres modes sont là pour prolonger le plaisir. Au Quartier Général Carrington, il y a des défis, des séances de tir, des codes que l'on débloquera en fonction des missions réussies et on peut même se paumer dans les sous-sols labyrinthiques.
En conclusion, un conseil : achetez-le ! Pour ceux qui ne l'ont pas encore fait ou ceux qui veulent le redécouvrir, le sentiment restera pareil, c'est toujours un magnifique jeu et vous en aurez pour votre argent.