Allez comprendre ce qui peut bien se passer dans la tête de Capcom depuis une petite dizaine d’années. D’un développeur/éditeur estimé, la course à un occidental devenu avec le temps farouche envers l’école japonaise lui fait prendre des décisions plus que discutables. Beaucoup parleront de leur parti-pris d’évolution dans leur franchise phare Resident Evil. D’autres parleront bien d’un certain Asura’s Wrath plus que controversé. Et en explorant des sphères un peu moins médiatisées, on peut également traiter du cas de la série des Ace Attorney. Après les deux premiers épisodes exportés et localisés en Europe avec un soin plus qu’honorable – à défaut de jouir d’une traduction parfaite mais on ne s’en plaindra pas tant c’est déjà une aubaine d’y avoir eu le droit – Capcom a ensuite commencé à se perdre, se mélanger grandement les pédales dans sa stratégie commerciale jusqu’au point d’aller jusqu’à un point malheureux qui fleure bon l’arrière-goût de gâchis. Le troisième opus de la série, sous-titré Trials & Tribulations, est sans aucun doute le premier point qui a prouvé que Capcom s’en allait pécher méchamment vis-à-vis de l’avocat à la coiffure de hérisson. En effet, quoi de plus troublant de constater que cet épisode est sorti dans nos latitudes après le quatrième épisode, instigateur d’un nouveau cycle dans la série puisqu’il mettait en avant un tout nouveau héros nommé Apollo Justice… Un troisième épisode qui clôt pourtant la première trilogie, originellement sortie sur Gameboy Advance, de la série des Ace Attorney, autant dire à quel point Trials & Tribulations se veut important dans l’évolution du schmilblick. Bref, va comprendre Charles… [...]
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