Et si un chat devait faire éclore des oeufs et guider des canards jusqu'à eur destination en évitant des têtes de mort !
C'est sur ce concept un peu foufou que naît Pix the Cat, découvert au détour de la programmation PS+ sur ma petite Vita et qui est facilement parvenu à me capter pour passer quelques heures sympathiques à me torturer les doigts sur les contrôles de la portable de Sony.
Dans l'absolue et pour faire simple, Pix the Cat n'est en réalité qu'une variation du gameplay initié par Pacman DX Championship Edition, sorti il y a maintenant quelques années sur le PlayStation Network et qui était parvenu avec un certain brio à mettre au goût du jour le gameplay certes efficace mais daté de la série Pacman.
Dans Pix the Cat - pour revenir à notre propos - vous contrôlez donc un mignon petit chat et devez, avec dextérité, parcourir plusieurs niveaux afin de faire éclore des oeufs puis guider des petits canards jusqu'à leur point d'arrivée tout en évitant certains piège. En matière d'inspiration, il y a bien entendu également du "Snake" dans Pix the Cat, puisqu'une bonne partie du challenge consistera au fil des niveaux à le pas percuter votre file de canetons qui grandit au fur et à mesure de l'éclosion des œufs. Bien entendu, plus vous parviendrez à optimiser vos trajectoires et à enchaîner les oeufs et les arrivées de canard, plus la vitesse du jeu augmentera, avec un impact favorable sur la montée de votre score. Mieux, passé le dernier niveau de combo, votre chat deviendra insensible aux ennemis présents et vous permettra de les exploser et, par la même occasion, d’engranger une bonne masse de points. Pour finir dans le parallélisme avec Pacman DX, chaque moment critique sera accompagné par une baisse brutale de la vitesse du jeu qui vous permettra, si cela est possible, de vous sortir de ce mauvais pas.
L'innovation de Pix the Cat tient au fait que chaque "course" est divisée en plusieurs tableaux (qui s’enchaînent toujours de la même façon) et qui s'imbriquent les uns dans les autres, avec la possibilité de revenir au tableau précédent pour faciliter votre progression, si nécessaire. Et autant vous dire que dans certains cas, l"utilisation de cette capacité s’avérera nécessaire pour faire tomber les hi-scores.
Bien entendu, Pix the Cat est avant tout un jeu de scoring. Un jeu exigeant, également, qui vous demandera véritablement d'apprendre et d'apprivoiser les différentes courses pour optimiser votre score et monter sur les marches du podium, tout en débloquant au fil de votre progression de nouvelles options et de nouvelles courses, voire de nouveaux modes de jeu.
En matière de mode de jeu, justement, vous débloquerez au bout d'un moment le mode Laboratoire, variation sympathique du gameplay mais pas non plus inoubliable, mais surtout le mode Nostagie, qui vous tirera surement un petit sourire en coin par son habillage bien travaillé et surtout ses tableaux assez ingénieux et bien articulés ui représenteront un bon challenge complémentaire pour vos petits doigts.
Et vos doigts, tout comme votre sang froid, seront quand même mis à rude épreuve. Car si les premiers tableaux n'ont rien d'exceptionnel, vous allez très rapidement monter en gamme. Et maintenir son calme et sa capacité à tourner au bon moment avec une vitesse folle demandera de bonnes ressources et de sacrés réflexes.
En conclusion, même s'il n'innove pas totalement et s'inspire en très grande partie d'éléments de gameplay déjà existants, Pix the Cat parvient à remplir son office : fournir un gameplay avant tout basé sur le scoring, nerveux et exigeant, et en tout cas assez motivant pour investir un minimum le joueur ouvert à ce type de challenge. Au surplus, Pix the Cat est un titre demandant un véritable travail d'apprentissage au joueur pour maîtriser et en conséquence anticiper les différents tableaux qui se succèdent dans chaque course. Les modes de jeu complémentaires apportent un véritable plus et permettent de varier quelque peu les plaisirs.
Pix the Cat s'avère donc être une réussite sur Vita et un bon petit jeu qui saura vous occuper quelques heures entre deux autres aventures sans doute plus épiques.