Suite de l’épisode 1989, les Pixel Ripped sont des jeux VR originaux croisés avec le retrogaming 8 à 32 bits, afin de parodier la culture, les références évidentes et quelques jeux qui ont marqué leur génération respective.
Je n’ai pas joué au 1989 mais celui-ci rendait hommage aux 80’s, ainsi qu’à la NES ou encore la Game Boy.
Pour l’épisode 1995, c’est évidemment la culture rétrogaming des années 90, la génération 16 bits avec la Megadrive ou encore la SNES et tout ce qu’il y’a autour, qui sera parodiée.
L’histoire se déroule après les événements du 1989, nous retrouvons notre héroïne en pixel, Dot, qui devra à nouveau lutter contre Cyblin Lord, antagoniste principal de la série, pour sauver le monde Far of a Land, fait de pixels et sprites 16 bits. L’écriture et la mise en scène de Pixel Ripped 1995 sont vraiment un point réussi, tout en se replongeant avec pertinence dans les années 90.
Entre les sessions de jeux faites sur notre bon vieux CRT d’époque, le joueur sera dans la peau de David, un gosse qui joue un peu trop aux JV, ce qui énervera rapidement sa mère, stipulant que les jeux vidéo sont violent et détruisent le cerveau.
Pour le gameplay, nous devrons enchainer quelques jeux hommages à Castlevania IV, du Sonic, un Metroid et j’en passe. Le tout en faisant attention que la mère de David ne nous éteigne pas la console. Pour cela, des interactions seront possibles afin de distraire la mère pour continuer notre partie.
Autant dire que les développeurs maitrisent totalement leur sujet et que la réalité virtuelle est vraiment utilisée avec brio pour nous immerger littéralement dans notre enfance quand on squattait nos SNES et Megadrive. C’est bourré d’humour et de références bien placées. Tout cela m’a justement rappelé le très bon mélange des genres et situations du rétrogaming dans Evoland 2.
Côté graphismes, nous revisiterons évidemment la génération 16 bits et 32 bits à travers notre odyssée en réalité virtuelle et ses pixels. Le tout avec une mise en scène pertinente entre les personnages en pixel sortant de la TV pour créer diverses situations dans la maison de David ou autres environnements, que ce soit lors de phases de gameplay ou encore combats de boss.
La VR est parfaitement exploitée dans ce contexte là, avec les pixels qui nous arrivent vraiment sur la tronche, lors d’une séquence de BTA à la Streets of Rage dans une salle d’arcade, ou encore lors d’une course endiablée façon Road Rash où nous devrons savater des aliens sur des motos, tout en balançant des peaux de banane sur le boss, depuis le coffre de la voiture.
La bande sonore est clairement dans cet esprit, entre musiques typées SNES ou Megadrive, et un doublage rigolo pour les personnages comme la mère de David. De même que les bruitages 16 bits lors des défilements de textes et autres.
Pour le contenu, le jeu se compose de 6 niveaux, découpées entre quelques séquences et cinématiques hors JV de la TV, pour créer ses situations rocambolesques pour David. Comptez environ 5h bien rythmées.
Conclusion, c’était osé de mixer VR et retrogaming 16 bits, mais les développeurs ARVORE Immersive Experiences l’ont parfaitement compris et géré. C’est un véritable retour en arrière dans les années 90 que nous propose Pixel Ripped 1995.
Si vous voulez revivre de façon parodique et assumé, une relecture de ce pan historique du jeu vidéo, entre 2 parties d’un metroid ou sonic hommage où vous entendrez deux enfants se disputer pour savoir qui était la meilleure entre la SNES et la Megadrive, vous savez où aller :D J’ai adoré ! C'est tout aussi pertinent qu'Evoland 2 dans son approche moderne du retrogaming.