Comme beaucoup, j'ai découvert les autres jeux de Daniel Mullins après avoir joué à Inscryption, chef d'oeuvre vidéoludique.
On reconnaît dans Pony Island des esthétiques (pixel, glitch...), des mécaniques et un amour du détournement qui seront repris dans des jeux postérieurs.
Cependant, loin de n'être qu'un brouillon permettant l'avénement de grands jeux, Pony Island est une expérience à part entière rafraîchissante et plaisante. C'est la joie de voir qu'avec peu, on peut réinventer le jeu vidéo, boulverser le genre. Le jeu déstabilise en permanence, surprend, et va à rebours d'un gameplay générique et établi.
C'est un jeu qui est difficilement classifiable, aux nombreuses phases et mariant les genres, dont certaines sont inspirées du genre arcade, d'autres de la logique informatique.
Dans son éclectisme, Pony Island arrive à garder un propos, une cohérence. C'est un jeu intelligent et drôle, qui est parvenu à me captiver le temps de quelques heures.