Un principe con comme le monde -je ne vais pas empiéter sur ma critique pour le détailler, pour ça il y a les autres- que même les gars de Davilex auraient pu trouver (bon ok, quand même pas), un moteur graphique pas au top des charts à la sortie du jeu, une bande son d'hôpital, un parcours linéaire à souhait, une durée de vie merdique, un potentiel de rejouabilité proche du néant ... et pourtant, Portal n'est rien de moins que le meilleur jeu pondu par Valve depuis Half-Life (je me mouille là, hein ?). Un portail pour entrer, un pour sortir, une multitude de casse-têtes tous plus tordus les uns que les autres, une ambiance prenante, un(e) méchant(e) omniscient(e) et étrangement attachant(e), un gâteau menteur, un cube de voyage et un épilogue à faire bander le moindre homme impuissant pour peu qu'il soit fan du studio susnommé, et vous obtenez ce savoureux mélange qu'est Portal. Pour ne pas attacher, il faudrait vraiment le vouloir.