Vous encore ! Monsieur, je n'ai plus rien à vous dire !

Jeu de merde.

Voilà, trois mots.


C’est tout ce que ce jeu mérite pour m’avoir fait passer trop de temps sur des puzzles de merde où souvent, à cause d’un gameplay foireux, je me retrouve à suivre à la lettre ce qu’il faut faire mais voilà… ce n’est pas assez. Mince.

Beaucoup se souviendront du puzzle de la fresque où il faut choper les morceaux de dessin d’une putain d’entrée de métro. Et où même si vous avez toutes les lettres pour composer l’adresse de la station… Eh bien, mince, c’est pas assez. Réessaye encore plus longtemps, fais toi chier à tester tous les putains de pixels de cette fresque immonde.


Il n’y a pas beaucoup de moments où on ne se dit pas intérieurement les trois putains de mots : Quel jeu merdique.


C’est tout ce que ce jeu mérite pour m’avoir fait faire des putains d’allers-retours entre tous les protagonistes car tout simplement, je n’avais pas récupéré l’objet en question pour débloquer la bonne conversation… Ou même pour accéder à un puzzle. Vous faites la bonne combinaison d’ingrédients pour le gaz de l’alchimiste, c’est perdu si vous n’avez pas récupéré l’anneau engrenage pour le puzzle suivant. Enfin, il faudrait arriver à comprendre quel ingrédient et en quelle quantité afin de réussir le gaz. Je me tournais vers mon cerveau pour lui demander s’il captait quelque chose et tout ce qu’il avait à me dire, c’était trois mots.


Gros jeu de merde.


Ah, quatre mots maintenant… C’est normal, quand on découvre des tas d’objets cachés dans des coins pas possibles, entre deux rangées de bouquins dans le coin de la quatrième bibliothèque en partant de la gauche et que ce foutu curseur en forme de loupe ne vous titille pas de sa présence. Bien sûr que j’allais le trouver, c’est évident. Et pourtant, avec cette vision 360 degrés, on devrait pouvoir tout récupérer. Peut-être que oui si les endroits où on peut se mettre n'étaient pas si guindés et mal placés. Et aussi, si la vue 360 degrés, ne faisait pas de la contre-plongée ! Et puis, faut voir la liste interminable d’objets que j’ai récupéré et qui finisse pour la plupart, à pas servir à grand chose, et comme tous les objets se ressemblent, on se trompe, et c’est lent, c’est dur dur, de patienter que le putain d’objet nécessaire arrive dans cet interface démoniaque.


Voilà, trois mots - je veux dire quatre - ça résume un peu tout. Pour dire, Still Life était nettement meilleur même si je lui donnerai pas un prix.

Alors, je vais laisser Isidore Petit finir cette critique.


“Vous encore ! Monsieur, je n’ai plus rien à vous dire !”


Diegressif
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le 17 nov. 2024

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Diegressif

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