Marrant cinq minutes... et encore
Cela faisait un bail que j'avais envie de découvrir le très controversé Postal 2, un FPS tellement ouf que même Uwe Boll en a fait un film. Que d'excitation au moment de lancer ma première partie. A moi les joies du trash et du mauvais goût assumé !
Empaler un chat au bout d'un shotgun est l'un de vos rêves les plus fous ? Et bien c'est possible ! Tout comme uriner à la face d'un flic, immoler par le feu un prêtre à l'aide d'un bidon d'essence ou planter une paire de ciseaux pointus dans le dos d'un taliban. C'est bel et bien marrant au début... mais vite redondant. Les différentes armes, funs sur le papier, s'avèrent finalement insipides. Dommage pour un jeu où les combats occupent l'essentiel du temps. Et quand on ne se bat pas, on effectue d'interminables allers et retour dans une ville morne où presque aucune interaction n'est possible. Pour vous donner un idée, le level design évoque un mod mal dégrossi pour Half-Life, chargements entre chaque zone compris.
Quant aux missions à remplir, elles n'ont absolument aucun intérêt : récupérer du lait à l'épicerie, déposer un livre à la bibliothèque, pisser – encore oui – sur la tombe de son défunt paternel, faire signer une pétition... ce genre de trucs. Il n'y pas l'ombre d'un scénario. Reste l'humour. Alors oui, ça se moque de la police, du christianisme, des ploucs, des militants anti-jeux vidéo et de Gary Coleman (Arnold d'Arnold et Willy). M'enfin c'est tellement gras et mal mis en scène que cela peine à nous décrocher le moindre sourire. Les commentaires à moitié amusants du héros ne suffisent pas à rendre l'expérience sympathique. On s'ennuie grave.
J'ai oublié de mentionner que l'aventure Postal 2 était divisée selon les cinq jours de la semaine. J'ai tenu jusqu'au jeudi avant de jeter l'éponge. Trois heures de jeu tout de même, je suis fier de moi. Désolé pour tous les fans, mais j'ai vraiment trouvé ça mou, répétitif... et pas drôle. Seul point positif : la possibilité de donner des coups de lattes m'a donné envie de relancer un Duke Nukem 3D. Dans le genre couillu et provoc, c'était quand même vachement plus mieux.