Prey, c'est l'histoire de Tommy, indien cherokee, qui était tranquillement dans un bar à tabasser quelques voyous pour impressionner Jen, la fille dont il est secrètement amoureux. Soudainement un vaisseau extra-terrestre fait son apparition et aspire le bar ainsi que toutes les personnes présentes. Coincé dans le vaisseau, Tommy n'a alors plus qu'une envie : retrouver sa belle et sortir d'ici.
Niveau histoire, c'est bateau.
Par contre l'univers est bien moins classique. Le vaisseau est un mix improbable entre mécanique et organique ... Plutôt ragoutant, surtout quand des portes ressemblent autant à un vagin.
Point de vue gameplay, Prey tentait d'innover à l'époque avec quelques bonnes idées. On trouvera dans le jeu des portails, permettant de passer d'une pièce à une autre (avant Portal). La gravité est mise à mal dans ce jeu : que ce soit par la ballade sur de petites planètes avec une gravité de folie ou sur les murs anti-gravité, les haut-le-coeur sont légions.
Autre "originalité", la possibilité de transformer le personnage en sorte d'ange, qui a des capacités spéciales et a accès à certains endroits spécifiques.
Et c'est de là que vient aussi le principal regret de ce jeu : alors que le jeu propose des portails, de la gravité et la possibilité de transformer son personnage en sorte d'ange, les énigmes qui parsèment le jeu sont basiques et répétitives. On aurait aimé autre chose que des trucs tout cons genre "appuie sur un bouton", car c'est assez frustrant.
Enfin, la mort du personnage à proprement parler est impossible, point qui a donné lieu à de nombreuses critiques. Dans Prey, quand on meurt, on se retrouve dans une dimension parallèle à essayer de tirer sur des raies manta bleues ou rouge pour regagner vie et mana.
Néanmoins, Prey ça reste d'excellents souvenirs à mes yeux, proposant pas mal d'EPIC PASSAGES. Certains combats sont grandioses, des fois ce seront juste la découverte de certaines salles, ou des rencontres avec des enfants maléfiques flippantes ...
Prey, c'est le petit jeu qui s'est fait un peu cracher dessus notamment à cause de son statut d'arlésienne de l'époque, mais il mérite que l'on s'y penche, même si depuis Mario Galaxy et Portal sont passés par là.
Critique issue du blog réaménagée pour SensCritique