Prey, c'est le jeu super cool où:
- Ta jauge d'endurance permet de sprinter une minute, mais se vide après 3 coups de clé anglaise
- Les premiers ennemis, petits et rapides, ne peuvent être combattus qu'avec un canon à glue lent, inefficace et imprécis au possible
- Tu peux louper les armes les plus utiles si tu as le malheur de ne pas fouiller le moindre cm² de chaque zone du vaisseau (Canon à Rayonnement Q, c'est de toi que je parle)
- Tu peux jouer la carte de la furtivité mais, comme les monstres sont eux-mêmes cachés et qu'ils te repèrent dans tous les cas, en fait tu ne peux pas
- Il y a plein de capacités utiles à débloquer, mais trop peu de neuromods pour que ça change grand-chose à l'expérience de jeu
- On ne trouve que 2 kits de réparation de combinaison durant les 5 premières heures de jeu, ce qui est très pratique pour ne pas réparer ladite combinaison et mourir en 2 coups face au moindre monstre
- Il faut recycler un maximum les objets que l'on trouve, mais comme l'inventaire est trop petit et les stations de recyclage trop peu nombreuses, cela implique des allers-retour à la pelle
- Les temps de chargement entre chaque zone feraient rougir un Monster Hunter des premières générations (combiné avec le point précédent : des heures de fun en perspective)
- Les ennemis sont capables de te toucher même derrière une porte fermée et verrouillée
- Les mêmes ennemis apparaissent aléatoirement n'importe où dans la station, y compris dans un ascenseur de 4 m² dans lequel on vient juste de monter, ou bien juste à côté de toi lorsque tu lances ta sauvegarde de la veille
Je pourrais nuancer ma critique en louant la bande-son du jeu ou la beauté de la station Talos, car tout n'est pas non plus à jeter avec ce fils bâtard de Dead Space et Bioshock. Mais les points précédents m'ont tellement pris la tête (et certains sont impardonnables pour un jeu de 2017) que, après 8h de jeu, je n'ai envie que d'une chose : ranger cet étron au placard et passer à autre chose.