Le sable disparu, comme si la tempête n'était qu'un rêve
Dernier chapitre de la quadrilogie des "Sables du Temps", 'Prince of Persia: Les Sables Oubliés" remonte le temps et s'insère entre le premier et le second épisode de la série.
En allant rendre visite à son frère, le Prince découvre que le royaume de celui-ci est attaqué par les pays voisins. Il parvient à s'introduire dans le palais où s'est enfermé Malik et ses soldats et découvre que ce dernier projette de libérer l'Armée du Roi Salomon afin de gagner la bataille. Malheureusement, il ne réussi pas à empêcher le désastre et le sable libéré commence à envahir le palais en prenant la vie de tous les hommes présents et en y semant des monstres. Le frère ainé finit par être posséder, lui aussi, par une créature du nom de Ratash et le Prince ne pourra compter que sur l'aide de Razia, une djinn de l'eau, pour tenter de le sauver, ainsi que son royaume.
La réussite de ce nouvel opus reste mitigée. En effet, les énigmes sont peu nombreuses, la progression monotone et les phases de combat assez lassantes: bien que l'on puisse désormais débloquer quatre magies élémentaires (armure de pierre, tornade, cercle de feu, glace) en activant un tableau d'améliorations dans le menu, le héros réutilise les coups habituels et réalise les enchainements traditionnels avec un maniement un peu lourd. De plus, des armées d'ennemis affluent mais leur force se révèle insignifiante et les combats tournent court. Cependant, l'apparition de nouveaux pouvoirs donnés par Razia pimente sérieusement l'aventure: le pouvoir de geler l'eau, de se projeter sur un ennemi lointain et de créer de nouvelles zones de décor sont autant de bonnes idées qui rafraichissent le jeu de plates-formes.
Les graphismes sont fidèles à la franchise mais l'environnement est peu diversifié en regard des autres volets, l'aventure prenant place uniquement à l'intérieur du palais fortifié.
La musique, composée par Steve Jablonsky, colle parfaitement à l'ambiance épique et apparait comme une des meilleures de la série.
Une odyssée des plus courtes, un scénario qui manque d'originalité et une difficulté largement revue à la baisse: une fin un peu négligée pour cette saga légendaire en dépit d'idées innovantes.