Un héritage à tenir

Il y a un peu plus d'un mois maintenant est sorti Project Gotham Racing 4 (PGR4 pour les intimes), en exclusivité sur Xbox 360 et tous les fans de la série attendaient enfin d'avoir un vrai PGR « next-gen » après un PGR3 sans grandes (r)évolutions.
Bizarre Creations est toujours aux commandes pour le quatrième épisode de leur série automobile phare. On peut même dire leur cinquième épisode si l'on compte Metropolis Street Racer sorti sur Dreamcast à l'époque, qui a posé toutes les bases de la série : à savoir la conduite avec style dans le but d'encaisser un maximum de Kudos.
Etant fan de la série depuis la première heure, c'est avec beaucoup de fébrilité que j'attendais ce nouvel opus.


Pour un peu moins de gomme sur la piste

Et fébrile je l'étais à l'annonce de l'arrivée dans la série des cousines à deux roues de nos habituels bolides : des motos. La série avait imposé un gameplay racé comme nul autre et taillé pour les voitures, parfaitement dosé entre la technicité d'une simulation et l'accessibilité de l'arcade. L'annonce de l'implémentation des deux roues en a effrayé plus d'un qui comme moi, craignaient de perdre ce gameplay si particulier propre à la série. Mais les craintes se sont vite envolées une fois le pad en main. Car même s'il faut un certain temps d'adaptation pour passer de quatre à deux roues, il s'avère que les développeurs ont parfaitement su transposer le gameplay propre à la série à ces monstres sur deux roues. Et il s'avère même que les combats entre autos et motos est souvent plus serré qu'on ne pourrait l'imaginer.


Quand le temps s'en mêle

L'autre grande nouveauté de PGR4 est l'ajout des effets climatiques. Et là pas de doute, le jeu en est complètement bouleversé. Que ce soit en plein soleil, sous une pluie battante, dans le brouillard ou sur une route enneigée, chaque situation offre des sensations et une conduite différentes, augmentant d'autant plus la technicité des courses. Et bien au-delà des énormes changements que cela procure dans le gameplay, les différents effets climatiques modifient considérablement l'aspect graphique de chaque niveau et subliment littéralement le jeu. Rien de plus spectaculaires que de voir les gouttes ruisseler sur le pare-brise sous un orage violent, ou encore un levé de soleil sur le Nürburgring enneigé. Tout simplement ahurissant !


What else ?

En dehors de ces deux énormes nouveautés, plusieurs autres sont apparues. Tout d'abord les circuits. Si les villes de PGR3 ont été conservées, de nouvelles font leur apparition comme Shanghai, Macao, Québec ou Saint-Pétersbourg. Et s'il y a bien une chose qui frappe dès que l'on fait ses premières courses, c'est la diversité qu'apportent ces nouveaux circuits ! Entre les dénivelés de Québec, les bosses de Saint-Pétersbourg ou les virages serrés de Macao, on se rend compte de la platitude des pistes qu'offrait PGR3, et remonte soudainement cette sensation d'ivresse que l'on pouvait ressentir dans PGR2 et ses pistes ultra variées.
Un autre changement intéressant est la gestion du mode Carrière. Si avant on enchaînait les championnats les uns après les autres avec la possibilité d'y revenir quand on voulait, désormais on joue par saison de septembre à janvier. Tous les mois il y a 3 ou 4 journées de championnat. Chaque journée se déroulent plusieurs championnats, mais on ne peut participer qu'à un seul championnat à la fois. Il faut donc jouer sur plusieurs saisons pour espérer participer à tous les championnats. Déconcertant au début, il s'avère que cette gestion de la carrière en devient plus intéressante car non linéaire.


Ca roule sur le Live !

Du côté du jeu en ligne, on sent qu'il a été senti le besoin d'organiser un peu tout ça. Il y a d'un côté les parties classées, et de l'autre, les parties personnalisées. Les parties classées proposent des épreuves en solo ou en équipe, et dans chaque type d'épreuve la possibilité de passer une épreuve simple ou un championnat (comportant plusieurs épreuves donc). L'originalité des parties classées est qu'il est désormais possible de s'affronter dans tous les modes de course disponible en solo, que ce soit le temps vs kudos, la course chrono ou encore le sprint cône.
On peut aussi désormais partager ses vidéos, mais aussi ses photos (comme sur PGR3). Ce dernier mode a d'ailleurs été amélioré, avec plusieurs nouveaux filtres qui raviront (plus ou moins) les fans de ce mode dans PGR3 (dont je fais partie d'ailleurs).


Conclusion

En bref, ce PGR4 est clairement le PGR nouvelle génération que tout le monde attendait. Après seulement quelques courses, PGR3 devient d'une platitude exécrable et se trouve réduit à une grosse démo en comparaison de ce nouvel épisode.
Un jeu toujours autant racé et inégalable. Les amateurs de la série seront aux anges!
kloh
9
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le 19 mars 2011

Critique lue 361 fois

kloh

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