"Regarde mes gros pixels"
De nos jours, il y a des jeux qui se disent "de contemplation" et parfois "indépendant" ou encore "poetique". Ce genre de jeux, c'est ce que veut être Proteus.
Vous allez juste avancer et regarder sur votre écran ce qui ressemble à des arbres, des petits lutins, des montagnes, un soleil, ... tout cela produit par les gros pixels générés à l'écran. C'est beau n'est ce pas ? Non, bien-sûr que c'est laid.
Proteus, c'est un truc où il faut juste avancer, ce n'est pas un jeu, il n'y aucune définition minime de gameplay. C'est juste un non-jeu où il faut avancer et rien faire. Et si, par chance vous vouliez vous rassurer de votre achat vous pourriez vous dire "je dois penser de façon poetique". Alors peut-être, dans une mauvaise fois abyssale, trouverez-vous une raison de jouer à ce machin qu'on appelle Proteus.
Vous savez, je ne suis pas contre les jeux de contemplation, j'ai adoré Journey et Flower, car eux, ils n'avaient pas oublié ce qu'était être un jeu. C'est-à-dire, donner aux joueurs la possibilité de faire des actions pour avancer, lui donner des obstacles. De plus, Flower et Journey proposent de biens meilleurs choses à contempler que ce Proteus.
Oui, Proteus rejoint les jeux foutage de gueule comme Dear Esther, des jeux qu'on vous vend à 15€ parce qu'ils sont poétiques. C'est peut-être ça qui est sympa avec Proteus, avec une main le bobo peut avancer le joystick et avec l'autre il peut se toucher l'attribut sexuel en pensant "c'est poetique".