Les bons jeux viennent de se lever,
Encore une belle journée et il va bientôt aller geeker,
C'est l'ami du geek.
Il vient toujours sur sa Xbox, avec Far cry et Fallout,
l'ami du bon moment passé,
l'ami du geek.
Il suffit une fois d'y goûter,
Après on est sûr de l'aimer,
Les bons jeux vidéos,
Les bons jeux qui font plaisir.
Le soleil vient de se....
Ahem...
MI MI Mi mi mi miiiii !
I AM THE GREAT MIGHTY QUBE,
Et je vais jeter ma merde sur ta manette,
Un gros tas de puzzles,
Viennent de mon concept original,
Développé par 3 personnes,
c'est pas rien.
Est ce que tu penses survivre à mon jeu pourri,
Tu ne sembles pas savoir que je descends de Portal 2,
Les branleurs de la voie lactée sont les seuls à m'apprécier,
Comment tu t'imagines que j'ai pu choper une aussi bonne note ? (Cling ! 6,7 !)
Perd donc ton temps sur moi.
A mesure que tu t'enfonces dans mon qube...
Siegfried : " Ton cube ?"
Mon CUBE.
S : " Ton cube ?! "
C'est ça, MON CUBE !!!
S : " Beurk !"
MON CUBE !
S : " AHHH !"
MON CUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUBE !!!!
"On va mourir !"
Vous voulez connaître le maximum de flemme que le jeu a pu atteindre ?
[Non mais regardez deux secondes, cher public, la couverture de ce jeu, n'est elle pas merveilleuse ? Elle nous influence un peu, pas vrai ?]
Siegfried, critique sur Gone Home, le 18 octobre 2017.
Cette couverture nous fait penser à un jeu se déroulant en pleine nature avec des zones à explorer, des secrets à découvrir, mais aussi à un beau postérieur qu'on peut visionner tout au long du jeu (à rendre jaloux Brie Larson).
Eh ben, j'ai dans le regret de vous annoncer la mort de l'imagination, elle n'a pas pu survivre à un appel à la réalité. Et cette réalité s'appelle flemme.
Tout le jeu se déroule en intérieur, on peut pourtant voir nombre de fenêtres ouvertes sur ce qui semble être un monde ensoleillé, verdoyant, et vivant. Monde qu'on ne découvrira jamais puisque le seul niveau où je ne suis pas entre quatre murs, c'est les basses ruines d'une civilisation, et il y a tout de même 3 murs qui me resserrent.
Oh mais si je me sens seule et piégée, je peux tout de même sentir les douces caresses de la musique réconfortante.
Attendez, je vais acheter la BO du jeu... 25 euros ? Allez, ça les vaut.
"Bruit du vent dans les oreilles, 7ème symphonie avec commentaire du compositeur James Éole."
Hum. Imaginez quelqu'un vous souffler dans les tympans, baissez un peu le son, et voilà, vous avez exactement ce que j'ai ressenti du niveau 1 jusqu'au niveau de fin.
Et cette musique me poursuivit pendant tous les chapitres. Chapitres ceci dit, aux noms tellement aléatoires qu'on se demande si le développeur n'est pas devenu fou entre temps.
"Le rebord, racines oubliées, les cordes, enchevêtrement, maison des feuilles..."
Oh attendez, je sens quelque chose dans mon pantalon, serait-ce le fruit d'une philosophie existentielle ?
["Tous les éléments de l'île jusqu'au moindre caillou hurlent l'amour de Blow pour la science et la nature."
(oh vous le sentez le vent de l'intelligence vous pénétrer par les narines ?)]
Siegfried, critique sur The Witness, le 3 août 2018.
C'est à ce point philosophique que le jeu ne se permet pas de produire un scénario tangible un tantinet...
On joue une scientifique perdue dans un complexe scientifique après un crash de navette, cette dernière rencontre une autre scientifique perdue elle aussi et qui va l'aider à s'orienter. A chaque séries de puzzles, la scientifique blablate avec nous de choses et d'autres, n'oubliant pas ainsi la première règle de tout puzzle game :
Règle numéro 1 : Nous savons que votre scénario est pâteux, sachez pourtant que toutes discussions qui tournent en rond ou qui se prolongent avec moult langues de bois, n'est pas synonyme de défaut.
[Ah vous entendez, cela veut dire que ce jeu inclut encore des discussions entre humains et androïdes. C'est... innovant ?]
Siegfried, critique sur Death Squared, le 28 août 2018.
Finalement, le scénario n'évolue pas, et se permet de stagner dans une sorte de naïveté à toutes épreuves, notre personnage n'insiste jamais sur les réponses évasives, et ne fait que perdre du temps avec des réponses du type : "Qu'est ce qu'on fait là ? Où sont les autres ?"
Ah parce que j'ai oublié de dire que notre personnage est amnésique, ventre saint-gris, même Jason Bourne il est pas aussi démuni que toi ! Lui au moins, il sait toujours sauter, courir, trottiner, l'amnésique, elle, est obligée de se taper toutes les zones en marchant. EN MARCHANT.
"Je suis une scientifique, qui se balade dans un complexe.... en marchant !"
Je suis une scientifique, j'apprends beaucoup de choses, mais je ne sais plus courir. Quel dommage !
[Et forcément, le personnage principal est une fois de plus, un amnésique de première, toujours captivé par ce qu'il découvre, toujours en train de poser des questions idiotes etc... etc.... J'espère juste que dans le futur, les autres jeux de puzzles vont arrêter d'utiliser cette facilité scénaristique !]
Critique dans une réalité alternative sur Pneuma Breath of Life, le 15 Janvier 2015.
Bref, le scénario est tellement trépidant, préparez votre formule un, il y a des virages à 190 degrés !
A un moment du jeu, vous devez "Power a reactor", puis ensuite, "Power an other reactor", et enfin, "Power the elevator."
Incroyable, et dans la deuxième partie du jeu, celle qui se déroule dans la vieille civilisation, on fait quoi déjà ?
"Power a reactor", "Power an other reactor", "Power a reactor again !", "Power some kind of a... reactor, i think", "Power a escalator, oh that's a joke, power the last reactor."
Tout ça pour "Power a teleportor".
Mince, mais la scientifique est devenue une esclave où quoi ? Vous voulez pas que j'active aussi le torrefactor, le filtror, et le lave-vaissellor ? C'est une grande maison, il va falloir que je trouve la cuisi....
- 1
Et c'est pas moi qui ait fait la blague, c'est le jeu qui m'a donné l'idée !
Mince alors, pourquoi les extra-terrestres n'ont-ils pas créé un interrupteur ? Je dis ça, je dis rien, ça active les objets en un coup, pas besoin de foutre un réacteur à chaque segment du complexe. Et pas besoin aussi de mettre trente réacteurs pour une machine.
[Pourtant, cela ne va pas être si simple, la station a été faite pour étudier je ne sais pas, l'ennui du joueur à vrai dire, les scientifiques ont créé une série de puzzle qu'on est obligé de passer pour atteindre l'équipage. Pourquoi les scientifiques qu'on embauchent sont toujours aussi débiles ?]
Siegfried, critique sur The Turing Test, le 22 novembre 2017.
De toutes façons, ces derniers ont créé l'homme, un être complexe, pas étonnant que leur complexe soit aussi complexe ! Bien sûr, pas autant que le complexe soviétique dans Lara Croft, Réveil glacial... Je suis sûr qu'ils s'en tirent très bien.
"(Parle en russe) Tire le levier en arrière, puis remet le en avant, et enfin, claque des doigts et dit "Salami". Si le numéro affiché est égale à cosinus de 20, tu peux activer le levier jaune bariolé de vert et qui pue le mazout, autrement, tu activeras 5 fois et demie le bouton rouge, marron derrière, avec un intervalle de trente secondes à chaque fois !"
"(Parle en russe) Et une catastrophe d'éviter, et une !"
C'est triste mais la complexité des extra-terrestres s'arrête à la fin du jeu...
Vous avez le droit à ... deux choix.
Un câble rouge, et un câble bleu.
Attention, suspense, quel câble pourrait s'apparenter à une fin méchante ? Hum...
Le rouge, c'est la couleur des coco, le bleu, la couleur des démocrates...
Le rouge, c'est la couleur du sang, le bleu, c'est la couleur du ciel...
Le rouge, c'est la couleur de l'ennemi, le bleu, c'est la couleur de l'allié.
Hum... Laissez moi deviner. Le rouge, c'est le choix du philanthrope donc c'est méchant. Le bleu, c'est le choix de l'extra-terrestre donc c'est gentil.
Ouvrons une parenthèse, je déteste les facilités scénaristiques du type : Une ancienne civilisation nous a précédé et nous a créé, voilà.
Que ce soit dans toutes les nouvelles de science-fiction, ramener une civilisation ultérieure soi disant plus évoluée que nous sur le devant de la scène revient à dire, j'ai pas d'imagination car on explique tout de par cette optique. Et le pire, c'est que la civilisation perdue plus compétente que nous, est recyclée dans toutes les productions japonaises, que ce soit Xenoblade, ou le château dans le ciel. Ce n'est pas qu'une caractéristique japonaise, vous inquiétez pas, il y a de ça dans les romans de science-fiction des pulps des années 50, 60 avec un cas d'école tel que Leigh Brackett et son Beast Jewel of Mars. Cette nouvelle nous représente les martiens comme des êtres plus développés que nous, dont l'intelligence nous permet de nous confronter à notre primitivité. On peut voir ce thème un peu abusif dans la saga Mass Effect avec les Prothéens, Halo avec les Forerunners, créateurs des Halo qui protègent les planètes.
Bref, j'aime pas cette représentation très pompeuse des extra-terrestres, pour la peine, je préfère Ray Bradbury et ses chroniques martiennes, où les martiens sont assimilés avec les terriens, ils leur ressemblent tellement qu'on finit par ne pas faire la différence.
Pour en revenir à Qube 2, jouer la carte de l'extra-terrestre plus gentil que l'humain qui veut tout détruire, je trouve ça très vil. Au final, la fin est tellement clairvoyante qu'on est obligé de choisir le câble bleu pour ne pas tomber sur une mauvaise fin.
Pourtant, je le sens, vous avez un doute ?
Ne vous inquiétez pas, pour vous j'ai fait les deux fins et c'est exactement ce qui arrive.
Et vous savez ce qu'il faut faire pour avoir la deuxième fin ? Recommencer le jeu en entier car il n'y a pas de sauvegarde avant la fin.
Mettez ça dans la balance, sachant que les fins de base sont clairvoyantes au possible, il faudrait en plus que je parte recommencer le jeu pour avoir des chances de tomber sur une fin que je ne risque pas d'apprécier ?
Allez vous faire sucrer les fraises. J'ai ouvert le menu Xbox et j'ai repris le jeu à la dernière sauvegarde. Les deux succès en poche, j'ai quitté le jeu et l'ai supprimé directement.
Après un cut mal placé dans la cinématique de fin, les crédits défilent et pour votre plus grand regret, je viens de voir qu'un certain David Molyneux (de la famille de Peter ?) a travaillé dessus et que le concept """"""""original""""""" du jeu a été développé par .... 3 putain de personnes !?
Et il y a marqué que quelqu'un a écrit ce jeu ! Quelle écriture ???
Encore un coup des branleurs de la voie lactée aidés des Jouissifs qui a pu porter ce jeu là où il est, espérons qu'il n'y aura pas de Qube 3, ni de Qube 2 director's cut parce que ça existe ce genre de conneries !
[On n'arrête pas le progrès mais dans ce cas là, il n'y a rien à arrêter !]
Siegfried, critique sur Portal 2, le 7 juin 2017.