Aussi impressionnant qu'il ait pu être à l'époque avec sa full 3D et sa vue à 360° qui permettait des niveaux bien plus verticaux, je dois avouer que j'ai trouvé Quake I beaucoup moins intéressant que les Doom, dont il est l'évolution directe.
Il me semble que la principale raison soit le bestiaire bien plus réduit. Là où Doom nous mettait face à des combinaisons d'ennemis aux patterns complémentaires créant des situations sans cesse renouvelées; les monstres de Quake, malgré leurs attaques claires, ne nous demandent pas de trouver des approches différentes. En résulte une sensation de répétitivité qui s'invite un peu trop vite à mon goût.
Sensation renforcée par une direction artistique à base de briques brunes sur fond gris. Ce n'est donc pas du côté de cette dernière et ce, malgré un level design inspiré, qu'il faudra aller chercher une envie d'avancer toujours plus profondément dans cet univers.
Restent bien entendu des armes qui ont de la pêche, une musique qui colle parfaitement à l'ambiance (merci Trent) et une difficulté parfaitement dosée, pour obtenir au final un jeu que j'ai eu plaisir à traverser, même 25 ans plus tard!