Pffffffff...
Rayman c'est un jeu duquel je gardais d'excellents souvenirs de mon enfance, mais que je n'avais jamais fini. J'avais essayé d'y rejouer une première fois dans le but de le finir y'a genre 8 ans, mais ça ne s'était finalement pas fait, j'avais arrêté pour une raison dont je me souviens plus.
Là du coup je me décide cette fois-ci (2019) à faire à nouveau une tentative pour cette fois-ci vraiment le finir et enlever cette frustration vieille d'une vingtaine d'années, et ça y'est, ça m'est revenu pourquoi je n'ai jamais fini ce jeu.
Car derrière cet excellent jeu de plate-formes, avec des mécaniques innovantes, des niveaux variés, une super bande son, des bruitages mythiques, un gameplay évolutif, un univers coloré et original... Ben derrière ça, se cache en fait un enfer.
Ce jeu n'est pas seulement dur, il est stupidement dur. Il y a tellement de moments où tu peux mourir d'un seul coup pour une connerie, c'est insupportable. Et ce qui est encore plus insupportable, c'est que tu sais que t'as un certain nombre de vies pour finir le jeu (tu peux en gagner quelques unes mais pas des masses non plus), et qu'une fois arrivé au bout de ces vies, c'est terminé. T'as beau pouvoir sauvegarder etc... si t'arrives à la moitié du jeu et que t'as plus qu'une seule vie tu fais quoi ? Tu balances le CD par la fenêtre, voilà ce que tu fais.
Car c'est pas un jeu old-school qui se finit en 1h30 et où c'est logique d'avoir des vies limitées. Non c'est un jeu qui va durer bien 10h, et où il faudra re-faire des niveaux pour ouvrir toutes les caisses (nécessaire pour arriver à la fin du jeu).
Je sais pas ce qu'ils ont branlé, ils ont fait un jeu qu'ils ne voulaient pas que quiconque le finisse ? Et que le peu de gens qui persistent finissent par détester le jeu ?
Bref, ça reste une super expérience de jeu, c'était frais lorsque c'est sorti, c'est fun à jouer et tout, mais (et je ne dis plus ou moins jamais ça), ne vous mettez pas en tête que c'est un jeu que vous allez finir. C'est un jeu à jouer jusqu'à ce que vous avez plus de vie, et puis voilà, ensuite on passe à autre chose.