Rayman au pays de la gaudriole

Tutoriel

• Ils nous tirent dessus ! En voilà des méchants originaux...

Niveau 1

• Tu n'y arriveras jamais comme ça ! Tu sais pas viser ?

Niveau 2

• Alors, t'es trop bête pour arriver à libérer ton ami ?

Et cætera..

Le plus meilleur, c'est Rayman, solide des cheveux, laissant parler ses poings, il doit sauver le monde

Le jeu démarre en me prenant par la main, à l'aide d'un Murfy superbement insupportable, l'occasion de préciser que les voix des personnages et l'interprétation des acteurs vocaux y sont pour beaucoup dans la qualité des dialogues.

Rayman doit tout apprendre et moi avec.

Je découvre le scénario, l'univers, le gameplay de manière évolutive, sans oublier de me faire engueuler au premier écart par ce sarcastique Murfy dont la taille du sourire est proportionnelle à mon envie de lui faire passer.

Cela étant dit, même vos ennemis se moquent de vous à l'instar du principal antagoniste de cet opus, André.

Ce jeu pourrait s'appeler "Murfy show" tellement ce bidule virevoltant monopolise les esgourdes et les zygomatiques du joueur que je suis.

Et honnêtement ? Franchement ? Bon, ça reste entre nous hein. Cela ne m'a pas dérangé.

Ça n'est pas un défaut du jeu, lequel est drôle, par ses dialogues, intuitif par son gameplay, utilisant avec brio les touches de ce qui reste à ce jour et à mon humble avis, une des, sinon LA meilleure des manette.

L'univers fourmille de méchants et de pas méchants divers et variés.

Tout cela constitue en soi une bonne raison de jouer à ce jeu dont la courbe de difficulté, bien géré, a pourtant fait crisser les dents du plutôt mauvais joueur (et de surcroît mauvais sauteur) qu'est votre serviteur. Les phases de plateformes... Aïe aïe aïe

Rayman 3 se renouvelle régulièrement, étoffant son univers déjanté par des courses en chaussures, des transformations en missile et autres pouvoirs que ne peut utiliser que temporairement le héros.
Au rang des qualités techniques, citons la caméra optimisée, se plaçant au bon endroit au bon moment, dévoile des graphismes aux petits oignons, la musique, qui convient à l'unviers, et l'interface de jeu, efficace.

Un jeu jamais répétitif, au game design nickel, le petit (gros) plus étant l'humour qui, à moins d'y être sensible dès les premières secondes, devrait vous faire passer votre chemin.

Pour ma part, j'y ai trouvé mon compte.

8, rigolade/10