Mes origines avec Rayman

Je ne vous ai jamais vraiment parlé de Rayman. Oh j'en ai pas grand souvenir. Mise à part un essai sur le premier chez un ami à mon père, la série m'était inconnue. Rayman Origins, ça a presque été...une sorte de confirmation de ce que le monde du jeu vidéo pouvait m'apporter de différent à jouer à autre chose que ce que j'avais l'habitude de faire. Et puis, d'un point de vue encore plus personnel, c'est mon premier grand écrit sur le net en 2017...ça remonte ^^

Et qu'est-ce que c'était bien ! Le UbiArt Frameworks délivre ici, avec Child of Light, ce qu'il a pu montrer de mieux en la manière.sont magnifiques, les animations excellentes. C'est vivant, c'est enchanteur et même sur la Wii. On a peut être un jeu à la direction artistique unique. Quand on sort d'un New Mario Bros à l'époque bien fade, c'est un vrai festival qui se produit. La musique n'est pas en reste avec des compositions d'un Christophe Heral en feu bien que je reste moyennement convaincu du mixage sonore qui m'a toujours semblé hésitant. Le level design était classique mais parvenait à se renouveler tantôt par des mécaniques surprenantes, tantôt pas des lumières ou des contextes originaux. Et tout ces niveaux en mosquito qui servaient à faire la transition entre les différents mondes du jeu. Mais pourquoi personne ne fait ça même aujourd'hui ou presque? ça donne corps, âme et cohérence dans lequel on évolue.

Si la progression était classique dans les niveaux, finir tous les niveaux du jeu ne suffisait pas. Il fallait en effet, comme dans le premier Rayman, libérer un certains nombres de personnages cachés pour progresser jusqu'à la croisade finale. Dans le premier Rayman, c'était tout les électoons qu'il fallait libérer pour avoir une chance de se confronter à Mister Dark. Ils sont moins nombreux ici certes mais il faudra déceler de nombreuses cages pour pouvoir avoir le droit d'aller affronter le boss de fin. Il faudra aussi libérer les cinq fées qui attribueront à Rayman des pouvoirs supplémentaires dans chaque royaume et les quatre rois qui ont été manipulé dans une deuxième partie de jeu...un peu...facile dirons nous.

En effet, le jeune joueur que j'étais était tout extatique à l'idée de découvrir de nouveaux mondes avec de nouveaux décors. Que ne fut pas sa déception quand il découvrit que les niveaux étaient les mêmes graphiquement parlant, à quelques mécaniques près. On se consolera en disant que les boss valaient le coup eux. Ils étaient impressionnant et demander bien plus que de sauter trois fois sur le même ennemi. C'était simple mais très efficace.

Le jeu en lui même était plutôt simple sauf dans ses derniers gros niveaux puisque le rythme de l'aventure était assez sénatoriale, rien à voir avec la frénésie d'un Rayman Legends qui sortira plus tard et qui imposera un style plus spectaculaire. Deux jeux...qui sont finalement les deux faces d'une même pièce. L'un plus maitrisé dans son approche du game et du level design, favorisant davantage le solo et l'autre plus fou, avec un rythme plus élevé, favorisant davantage les parties à plusieurs. Ils se complémentent parfaitement à l'image d'un Batman Arkham Asylum compléterait celle d'un Arkham City.

Alors oui, le multijoueur est assez illisible et le friendly fire n'arrange sans doute rien puisqu'on passe son temps à se gêner mais qu'est-ce qu'il est drôle et rafraichissant. Finir le jeu devient alors un objectif secondaire...

Rayman Origins, c'était un très bon jeu qui passe pas loin de l'excellence s'il avait pu un peu plus se renouveler et un peu mieux penser son level design. Et on pourra parfois pester mais très rarement sur des soucis de jouabilité voir des plantages mais rien de très alarmant. Si vous n'avez pas découvert ce jeu à l'époque, je vous le recommande avec grand entrain et même si Legends est bien meilleur sur beaucoup de points...je trouve qu'Origins tient ce vrai mystère...et ça, ça lui appartient.