Red Dead Redemption par Garoo

Vous vous êtes déjà demandé ce que ça donnerait, un GTA dont l'histoire se prendrait au sérieux ? Avec des personnages humains, une atmosphère entièrement réaliste, un moteur graphique qui affiche les arbres à dix kilomètres, et des putain d'enfoirés de cougars de merde ?

Un chef d'oeuvre, voilà ce que ça donnerait.

Je n'aime pas les westerns, donc je me suis un peu emmerdé les dix premières heures ; l'univers est hyper déprimant, donc j'ai fait la gueule à tout le monde pendant les dix heures suivantes ; l'histoire reboote de façon bien prévisible quand on débloque le Mexique, donc j'ai un peu désespéré du troisième quart ; mais pendant tout ce temps — où je n'arrivais quand même pas à lâcher la console tellement c'est bien foutu et immersif — le jeu construisait doucement son univers, ses personnages, sa cohérence, et tout ça permet aux créateurs de s'offrir une fin parfaitement réussie, et un épilogue couillu et magistral.

J'aime bien critiquer les petits détails mais, c'est simple, ce jeu réussit tout : l'histoire, les personnages, l'univers, et le gameplay.

Et je dis ça alors que je n'ai jamais aimé les westerns.

(Avertissement : depuis que j'ai joué à Red Dead Redemption, j'ai peur quand je croise le chat, la nuit, dans le couloir. Saletés de cougars.)