C’est pas très malin de découvrir RDR (sur PSnow) après avoir passé des heures de plaisir et de découvertes sur RDR2 et RDO. Toute la structure et l’ambiance sont déjà présentes, l’histoire prenante, les décors grandioses et les promenades pendant des heures à l’affût d’un couguar. Les dialogues sont de grande qualité, et il y a une dose d’humour appréciable par rapport à l’ambiance plus sombre de RDR2. Les relations de John avec les bandits, les fermiers et les autorités, et surtout les passages avec les mexicains sont pleins de poncifs parfois pénibles même si John en sort bonifié ; mais ce n’est qu’un jeu, pas de quoi faire une analyse politico-philosophique. Bien sûr la résolution d’image est nettement moins bonne mais sinon c’est parfait. Jouabilité excellente pour moi qui suit très nulle. La très bonne qualité de la musique et de l’audio compense largement le moindre niveau de l’image sur un jeu de 2010.
PS : le truc le plus jubilatoire de RDR c’est de pouvoir, mieux qu’avec d’autres jeux, se dire « oups » à chaque « maladresse » plus ou moins intentionnelle, dégommer le mec qu’on devait sauver au lieu des bandits, noyer le cheval qui s’enfuit lorsqu’on essaie de le retrouver près du fleuve, renverser la calèche qu’on venait de récupérer à des voleurs. Mdr. Et aussi rigoler des galères de John, comme lorsqu’il gueule « Get lost! » aux loups qui mordent les jambes de son cheval.
PS2 : rejoué avec autant de plaisir sur PS5, en me laissant plumer par Rockstar pour l’update. Dommage qu’il n’y ait pas eu quelques améliorations techniques.