Whisky, sueur et sang tiède
Rarement de mémoire vidéo ludique on aura vu de jeux mieux exécutés. Des paysages à couper le souffle immenses et grouillants de vie. Une quantité de missions et de défis réellement pantagruélique ne permet pas à n'importe quel pied tendre d'en faire réellement le tour. Le tout saupoudré par un sentiment de liberté ressenti assez peu commun.
On regrettera juste une intrigue un brin monolithique incarnée par John Marston, un ex outlaw bonne pâte, sans nuance et parfois à la limite de l'autisme "Hé mec, je ne cherche par la merde okay ? Mais si tu veux de battre, alors okay".
On aurait aussi aimé un peu moins de moralisme afin de pouvoir se payer une passe avec les putes mexicaines de Chuparose histoire de voir si les morpions avaient le même goût de l'autre côté du Rio Grande. Ou encore balancer un type ligoté dans un fleuve pour le voir faire un remake sauce Dallas du grand bleu. Mais bon c'est une autre histoire que je te raconte si tu me repayes une lampée gringo.