Resident Evil
8.2
Resident Evil

Jeu de Capcom (2002GameCube)

Resident Evil est une série qui m'attire et me fait peur à la fois. Le simple fait de m'imaginer vulnérable, entouré de zombies et autres machins monstrueux et sanguinaires, me fait flipper par avance. J'ai néanmoins réussi à surmonter mon appréhension et à prendre mon courage à deux mains pour jouer au remake du premier Resident Evil. On ne peut pas dire que le premier contact fut des plus réconfortant car la jouabilité rigide ne fait rien pour mettre le joueur à l'aise. J'ai cru abandonner tant il est difficile de manier le personnage comme on le souhaite, surtout quand le danger se présente sous la forme d'un monstre qui s'avance vers vous, lentement mais sûrement, ou qui sort soudain d'un recoin plongé dans le noir. Une partie de l'angoisse procuré par le jeu provient de la rigidité des commandes qui rend le joueur vulnérable à la moindre (mauvaise) surprise. A croire que les concepteurs ont fait exprès de créer une telle maniabilité.

Cela étant dit on dépasse vite ce problème car l'atmosphère du manoir est juste géniale et immersive. Resident Evil est avant tout un jeu d'aventure et d'exploration dans lequel il faut progresser en se repérant et en assimilant la structure du manoir. On s'enfonce toujours plus loin dans l'antique demeure, et on se demande ce qui nous attend derrière la prochaine porte. Et des surprises le jeu en réserve, avec notamment la visite de la cabane perdue dans la forêt, de la résidence à l'écart du manoir abritant des spécimens agressifs ou bien encore du laboratoire bien glauque, soit autant de passages cultes qui restent en mémoire. Si les lieux que l'on parcourt ont une telle capacité à rester gravés dans la rétine c'est en grande partie parce que les graphismes sont magnifiques et retranscrivent formidablement l'ambiance oppressante de l'aventure que l'on joue. L'atmosphère, qui doit autant aux graphismes qu'à l'architecture du manoir, transcende l'expérience de jeu et c'est, à mon sens, ce qui fait de ce Resident Evil un titre sans équivalent.
benton
9
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le 16 janv. 2011

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benton

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