Magnum illimité. GG NO RE

Inutile de présenter Resident Evil 5 dans le détail, les amateurs de jeux vidéo qu'ils soient novices ou aguerris connaissent la licence et d'ailleurs, celle-ci s'est davantage démocratisée (outre les films de merde) avec le tournant pris depuis l'excellent Resident Evil 4 dont cet épisode est en quelque sorte une suite logique. Pour information, j'avais déjà terminé ce titre à l'époque sur Xbox 360, nous l'avons simplement refait cette semaine avec un ami (Anal_Taco_Bell présent sur ce site) puisque nous cherchions un jeu coopération sympathique.

Je ne m'attarderai pas sur tous les aspects de ce Resident Evil 5. Simplement, à partir du moment où vous lancez le jeu, il faut accepter le gameplay rigide et très particulier à la série et arrêter de chouiner comme des lopettes. Dans les critiques, c'est très récurrent. Ce n'est pas comme si vous l'ignoriez. La série Resident Evil a toujours imposé au joueur le choix cornélien : tirer ou se déplacer. Les deux ? Non ! Alors je comprends tout à fait la sensation étrange qui parcoure l'échine de nombreux joueurs. Nous avons là effectivement un jeu d'action pur mais qui propose une maniabilité digne d'un survival horror. Étrange, vous avez dit étrange ? Oui, on ne peut le nier. Personnellement je trouve ce mélange inattendu plutôt efficace, parfois rageant certes, mais prenant. Ne pas pouvoir courir et tirer simultanément, être un virtuose de la manette pour simplement se retourner ou encore jongler avec les ennemis et votre inventaire en même temps pour vous soigner ou sélectionner un objet, je trouve cela plutôt drôle et stressant. À chacun son avis sur la question mais ne jouez pas les surpris, par pitié !

Pas de panique, petit noob inquiet ! Le jeu est globalement facile surtout en coopération seul le mode vétéran (et encore ça va dépendre des chapitres) ou le mode professionnel (bon, là c'est très dur) déblocable en "New Game +" vous proposeront un véritable challenge. Honnêtement, l'intérêt majeur de ce Resident Evil 5, réside dans la possibilité de faire l'intégralité de la campagne en coopération. En solo, on se rend davantage compte de l'indigence absolue du scénario (du gros n'importe quoi, vraiment), de la tristesse infinie de la direction artistique (moche et terne) ou, bien entendu, de la nullité de votre partenaire gérée par l'IA.

En revanche on appréciera la diversité des armes proposées possédant différentes statistiques à augmenter contre de l'argent tout comme les nombreux bonus (note en fin de mission, figurines, armes avec munitions illimitées à débloquer, trésors cachés, médailles du BSAA etc.) pour tous les amateurs et chasseurs de succès. N'oublions pas bien sûr, le mode Mercenaires vraiment excellent pour rallonger un peu la durée de vie déjà honorable de ce Resident Evil 5 qui a, je le rappelle, une rejouabilité en mode campagne très intéressante. Pour ceux qui ne connaissent pas le mode Mercenaires, il s'agit d'un mode arène en solo ou en coopération dans lequel vous devez engranger un max de points en tuant des ennemis dans un temps limité. Ceci permettant de débloquer des personnages inédits : Wesker, Jill Valentine etc. Chaque arène réussie octroie des crédits à dépenser dans les bonus pour acheter, par exemple, les munitions illimitées du magnum (flingue surpuissant dans RE5) ou des tenues ! Avec un copain ou une copine - soyons "So 2017" - je recommande fortement. Seul, passez votre chemin et jouez au 4 ou au tout récent septième épisode.