Resident Evil : Revelation un jeu pas forcément révolutionnaire avec une histoire principale assez mitigée, mais qui fait honneur à la saga. J'ai apprécié jouer au jeu, les premières heures de découvertes étais super immersive et l'histoire peine à captiver l'attention. C'est un épisode qui se déroule entre Résident Evil 4 et Resident Evil 5.
Contrairement à certains épisodes récents, qu'on appellera les "mal-aimés" (pour ne pas être vulgaire) de la saga qui sont Resident Evil 5 et Resident Evil 6. Le jeu trouve un bon équilibre entre l'action et l'horreur. Je trouve que les séquences de combats sont bien dosées et entrecoupées par des moments d'exploration et de gestion des ressources. Pas mal de personnages disponible selon les chapitres, je pense notamment aux personnages iconiques comme Jill Valentine, Chris Redfield et Parker Luciani. Certaines sections du jeu mettent l'accent sur la résolution d'énigme, ce qui rappelle fortement l'essence même des premiers jeux de la saga.
Resident Evil: Revelations pousse le côté nanardesque à fond, notamment à travers un character design si raté qu'il en devient presque fascinant. On y trouve des caricatures absurdes comme par exemple : un inspecteur façon Colombo, un rouquin avec une tête de traître évidente, une femme en tenue de plongée asymétrique (avec une seule jambe nue) et une mèche "séduisante" qui dépasse de sa capuche en néoprène. Ajoutez à cela un personnage noir portant sa capuche comme un vagabond (un style qui évoque plus Kenny de South Park qu'autre chose) et un partenaire à la voix insupportable, coiffé d'un casque ridicule. Ces tentatives de relâche comique tombent à plat, mais atteignent un sommet involontaire de ridicule visuel.
Bien que le jeu prête parfois à rire en raison de ses maladresses artistiques et scénaristiques, il mérite une certaine indulgence. Tout d'abord, en tant que fan de Resident Evil, je reconnais que malgré ses défauts, Revelations s'efforce de trouver un juste équilibre entre ambiance horrifique et action. Attention, il s'agit davantage d'une "ambiance" que de véritables moments de peur : les jump scares sont maladroits et la réalisation manque de subtilité.
Cependant, le jeu propose des qualités notables. Explorer un lieu vaste et varié comme le Queen Zenobia, avec son design intérieur soigné et qui recréer la claustrophobie et la linéarité des premiers opus, ce qui est un point fort. (qui compense des personnages visuellement discutables pour ne pas dire dégueulasse), est agréable. Le bestiaire, bien que génériques et répétitifs à la longue, permet d'identifier facilement les plus dangereux. Enfin, la bande-son, bien qu'elle ne soit pas mémorable, accompagne parfaitement l'atmosphère et maintient l'immersion.
CONCLUSION
La vrai question c'est, est-ce que je vous recommande le jeu ? Oui, malgré certaines petites conneries artistiques comme narrative, en sois le jeu n'est pas mauvais au niveau du gameplay. Resident Evil: Revelations se situe entre Resident Evil 4 et Resident Evil 6 en termes de gameplay : il n’a ni la rigidité du premier (dans un sens non péjoratif), ni la fluidité du dernier. Bien qu’une esquive soit présente, elle peut sembler difficile à maîtriser, et les déplacements paraissent étranges, reflétant ses origines sur 3DS, avec un pas de côté bien plus lent que les déplacements en diagonale ou tout droit. Cela dit le jeu sur PC reste agréable, ça se laisse vraiment prendre en main et souvent le jeu demande de ne pas tirer complètement comme une brute et ce dès le mode normal et pour les plus courageux le mode infernal.
6/10.
Moi et mon joli cul sommes en route !