Critique originale publiée dans chronicart
En apparence, il est difficile de trouver dans Rhythm Thief toute trace d'originalité. Plaçant le joueur dans la peau d'un jeune cambrioleur parisien, le jeu de Sega reprend l'esthétique et le système de jeu de Professeur Layton, insérant en lieu et place de ses casse-têtes des défis musicaux qui reprennent les grands succès du genre (Space Channel 5, Samba de Amigo...). Mais de ce pot-pourri émerge la singularité d'un déroulement semblable à une véritable comédie musicale: Au fil d'une histoire nous faisant traverser un Paris naïf et chatoyant digne des classiques de l'âge d'or hollywoodien, les petits jeux se succèdent comme autant de numéros qui viennent égayer et hausser le rythme du jeu. A défaut de les justifier, cela expliquerait presque la linéarité et l'absence de difficulté du jeu.